Le Roi Mohammed VI annonce un nouveau pacte national pour le développement et lance un appel historique à l'Algérie
A l’occasion du 22e anniversaire de son intronisation, le Roi Mohammed VI a prononcé, ce samedi 31 juillet, un discours à travers lequel le Souverain a fait le point sur les défis relevés par le Royaume face à la crise économico-sanitaire en évoquant les perspectives d’avenir qui s’annoncent prometteuses. Par la même occasion, le Roi Mohammed VI a ouvert une voie Royale à l’Algérie pour que débute une nouvelle ère dans l’Histoire des relations maroco-algériennes.
Le Roi Mohammed VI a rappelé, au début de son discours, que la fête du Trône est l’occasion de célébrer la symbiose unissant de tout temps le Roi et le peuple. «La Fête du Trône symbolise le pacte sacré de la Beia et témoigne de l’indéfectible symbiose qui unit, depuis toujours et en toute circonstance, les Sultans et les Rois du Maroc aux fils de leur peuple», a affirmé le Souverain, avant de rappeler que le Royaume, pays séculaire, est une nation unie, façonnée par une histoire commune. «Il puise sa force dans la cohésion nationale et l’adhésion unanime de ses composantes autour de ses symboles sacrés. Il tire aussi sa puissance de ses institutions et de ses citoyens qui s’emploient, par leurs compétences et leurs initiatives, à développer, à faire progresser leur pays et à défendre son unité, sa stabilité.»
Le Souverain a tenu à renouveler ses remerciements à tous les acteurs du secteur sanitaire, public, privé et militaire, ainsi qu’aux forces de sécurité et aux pouvoirs publics pour leur sens élevé des responsabilités et leur dévouement dans la lutte menée contre la pandémie de COVID 19.
Résilience et pacte national pour le développement
S’arrêtant sur l'impact de la crise économico-sanitaire, le Souverain a déclaré que si cette période est difficile pour tous, elle l’est également pour lui personnellement, à l’égal de tout citoyen. «Elle l’est pour Ma famille. Et soyez assurés que Je connais la détresse des Marocains et que J’en souffre comme eux, partageant totalement leur ressenti en pareilles circonstances», a ajouté le Roi Mohammed VI.
Le Souverain a rappelé qu’en dépit de l’impact négatif laissé par la pandémie sur les projets et les activités économiques et sur la situation matérielle et sociale de nombreux citoyens, et afin d’en amortir le choc, des solutions ont pu être trouvées. Le Roi Mohammed VI a souligné à ce propos les apports bénéfiques du Fonds spécial qui a emporté l’adhésion spontanée des citoyens, et les bienfaits du plan ambitieux de relance économique, destiné à soutenir les petites et les moyennes entreprises touchées par la crise, à préserver les emplois et à protéger le pouvoir d’achat des ménages à travers l’attribution d’aides financières directes.
Le Souverain a souligné également la création du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement dont l’objectif est de faire redémarrer les activités productives, d’accompagner et financer les différents projets d’investissement.
«Aujourd’hui, nous pouvons être fiers à plusieurs titres : le Maroc a relevé un défi de taille en remportant ‘‘la bataille pour l’accès aux vaccins’’. La campagne nationale de vaccination, à laquelle les citoyens répondent massivement se déroule de manière efficace et remarquable», a poursuivi le Souverain.
Le Roi Mohammed VI s’est dit convaincu que la souveraineté sanitaire est une composante essentielle de la sécurité stratégique du pays, d’où le lancement du projet d’avant-garde pour la fabrication de vaccins, de médicaments et de matériel médical, indispensables pour le Maroc. «Néanmoins, rappelons que la pandémie subsiste et que la crise n’est pas encore terminée. C’est la raison pour laquelle nous devons tous rester vigilants, en nous attachant constamment au respect des consignes édictées par les autorités publiques», a déclaré le Roi Mohammed VI en notant que l’économie nationale affiche des signes encourageants qui annoncent qu’elle est en bonne voie de récupérer la plénitude de ses capacités. «L’embellie s’est renforcée à la faveur d’une bonne campagne agricole. Cette véritable manne du Seigneur, en contribuant à assurer la disponibilité des produits agricoles à l’échelle nationale, a apporté calme et sérénité aux citoyens», a ajouté le Souverain.
En évoquant les perspectives d’avenir, le Roi Mohammed VI affirme que "l’évolution significative enregistrée intervient dans un contexte prometteur, avec la présentation des travaux de la Commission spéciale sur le modèle de développement, dont les propositions ouvrent en effet la voie à une nouvelle étape dans le processus d’accélération du décollage économique et de consolidation du projet de société que Nous voulons pour notre pays".
A l’instar de la phase de conception de ce modèle qui a été réussie grâce à une démarche participative, le Roi Mohammed VI insiste pour que la phase de la mise en œuvre relève d’une responsabilité nationale nécessitant la mobilisation des potentialités de la Nation et l’implication de toutes ses compétences, notamment celles qui, au cours des prochaines années, seront appelées à exercer des responsabilités gouvernementales et des mandats publics. «Notre souhait est que ‘‘le Pacte national pour le développement’’ constitue le cadre de référence pour définir les principes et les priorités du pays en matière de développement, et qu’il forme le socle d’un pacte économique et social, propre à impulser une nouvelle révolution du Roi et du peuple».
Le Souverain a affirmé qu’en tant que garant des intérêts de la Nation et des citoyens, il veillera personnellement à accompagner la mise en œuvre opérationnelle de ce modèle, avec les dispositions et les mécanismes nécessaires à cet effet.
Appel historique à l’Algérie
Le Roi Mohammed VI a affirmé qu’en parallèle avec les initiatives de développement menées au niveau interne, et avec une égale détermination, le Maroc s’attache à poursuivre ses efforts sincères pour consolider la sécurité et la stabilité dans son environnement africain et euro-méditerranéen, et plus particulièrement dans son voisinage maghrébin.
«Dans le droit fil de cette approche, Nous renouvelons Notre invitation sincère à Nos frères en Algérie, pour œuvrer de concert et sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage», a déclaré le Souverain.
Le Roi Mohammed VI affirme que l’état actuel de ces relations ne le satisfait guère car il ne sert en rien les intérêts respectifs des deux peuples et il est même jugé inacceptable par bon nombre de pays. «Entre deux pays voisins et deux peuples frères, l’état normal des choses, c’est Notre conviction intime, est que les frontières soient et demeurent ouvertes», a insisté le Roi Mohammed VI en rappelant qu’il n’a eu de cesse, depuis 2008, de clamer haut et fort cette idée et de la réaffirmer à maintes reprises et en diverses occasions.
«A cet égard, force est de constater que ni Son Excellence, l’actuel président algérien, ni l’ex-président, ni Moi-même ne sommes à l’origine de cette décision de fermeture. Néanmoins, devant Dieu, l’Histoire et nos concitoyens, nous sommes responsables politiquement et moralement de la persistance du statu quo. Or, aucune logique ne saurait expliquer la situation présente, d’autant que les raisons ayant conduit à la fermeture des frontières sont totalement dépassées et n’ont plus raison d’être aujourd’hui», a ajouté le Souverain.
En précisant qu’il ne veut ni faire des reproches, ni donner des leçons à quiconque, le Roi Mohammed VI a déclaré : «Nous nous percevons plutôt comme des frères qu’un corps intrus a divisés, alors qu’il n’a aucune place parmi nous».
Le Souverain a déconstruit l’idée erronée selon laquelle l’ouverture des frontières apporterait seulement un cortège de malheurs et de problèmes, à l’Algérie et au Maroc. «A l’ère de la communication et des nouvelles technologies, personne ne peut donner crédit à pareils discours», a-t-il tranché. Et le Roi Mohammed VI de poursuivre : «de fait, la fermeture des frontières ne rompt pas la communication profonde entre les deux peuples. Mais elle nourrit plutôt une fermeture d’esprit, amplifiée par l’influence néfaste des contrevérités relayées par certains médias, telle, celle selon laquelle la pauvreté serait le lot des Marocains dont les moyens de subsistance se résumeraient à la contrebande et au narco trafic. Chacun peut vérifier l’inexactitude de ces allégations : la communauté algérienne qui réside dans notre pays, les Algériens d’Europe et les Algériens d’Algérie qui se rendent au Maroc savent ce qu’il en est et ne se laissent pas abuser par ces contrevérités.»
En s’adressant aux «frères en Algérie», le Souverain leur a assuré qu’ils n’auront jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc qui n’est nullement un danger ou une menace pour eux. «En fait, ce qui vous affecte nous touche et ce qui vous atteint nous accable. Aussi, Nous considérons que la sécurité et la stabilité de l’Algérie, et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc», a déclaré le Souverain en affirmant que les deux pays font indissolublement corps. Dans ce sens, le Souverain a rappelé que le Maroc et l’Algérie sont tous deux confrontés aux problèmes de l’immigration, de la contrebande, du narco-trafic et de la traite des êtres humains. «Les bandes qui s’adonnent à ces activités criminelles sont notre véritable ennemi commun. Si, ensemble, nous nous attelons à les combattre, nous parviendrons à mettre fin à leurs agissements en extirpant leur mal à la racine», explique le Roi Mohammed VI en déplorant les tensions médiatiques et diplomatiques qui agitent les relations entre le Maroc et l’Algérie et qui nuisent à l’image des deux pays et laissent une impression négative, notamment dans les enceintes internationales.
«Aussi, Nous appelons à faire prévaloir la sagesse et les intérêts supérieurs de nos deux pays. Nous pourrons ainsi dépasser cette situation déplorable qui gâche les potentialités de nos deux pays, au grand dam de nos deux peuples et des liens d’affection et de fraternité qui les unissent», déclare le Souverain en ajoutant que le Maroc et l’Algérie sont plus que deux nations voisines, mais sont deux pays jumeaux qui se complètent. «Par conséquent, à sa plus proche convenance, J’invite Son Excellence le Président algérien à œuvrer à l’unisson au développement des rapports fraternels tissés par Nos deux peuples durant des années de lutte commune», a affirmé le Roi Mohammed VI.
A la fin de son discours, en saluant avec déférence la mémoire immaculée et les sacrifices de ses illustres ancêtres, le Souverain a rendu hommage, en cette glorieuse occasion, aux Forces Armées Royales, à la Gendarmerie Royale, à la Sûreté nationale, aux Forces auxiliaires et à la Protection Civile, toutes composantes confondues, pour leur dévouement et leur mobilisation constante, sous son commandement, afin de défendre l’unité et la souveraineté nationales et préserver la sécurité et la stabilité du pays.
Le Souverain a tenu à renouveler ses remerciements à tous les acteurs du secteur sanitaire, public, privé et militaire, ainsi qu’aux forces de sécurité et aux pouvoirs publics pour leur sens élevé des responsabilités et leur dévouement dans la lutte menée contre la pandémie de COVID 19.
Résilience et pacte national pour le développement
S’arrêtant sur l'impact de la crise économico-sanitaire, le Souverain a déclaré que si cette période est difficile pour tous, elle l’est également pour lui personnellement, à l’égal de tout citoyen. «Elle l’est pour Ma famille. Et soyez assurés que Je connais la détresse des Marocains et que J’en souffre comme eux, partageant totalement leur ressenti en pareilles circonstances», a ajouté le Roi Mohammed VI.
Le Souverain a rappelé qu’en dépit de l’impact négatif laissé par la pandémie sur les projets et les activités économiques et sur la situation matérielle et sociale de nombreux citoyens, et afin d’en amortir le choc, des solutions ont pu être trouvées. Le Roi Mohammed VI a souligné à ce propos les apports bénéfiques du Fonds spécial qui a emporté l’adhésion spontanée des citoyens, et les bienfaits du plan ambitieux de relance économique, destiné à soutenir les petites et les moyennes entreprises touchées par la crise, à préserver les emplois et à protéger le pouvoir d’achat des ménages à travers l’attribution d’aides financières directes.
Le Souverain a souligné également la création du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement dont l’objectif est de faire redémarrer les activités productives, d’accompagner et financer les différents projets d’investissement.
«Aujourd’hui, nous pouvons être fiers à plusieurs titres : le Maroc a relevé un défi de taille en remportant ‘‘la bataille pour l’accès aux vaccins’’. La campagne nationale de vaccination, à laquelle les citoyens répondent massivement se déroule de manière efficace et remarquable», a poursuivi le Souverain.
Le Roi Mohammed VI s’est dit convaincu que la souveraineté sanitaire est une composante essentielle de la sécurité stratégique du pays, d’où le lancement du projet d’avant-garde pour la fabrication de vaccins, de médicaments et de matériel médical, indispensables pour le Maroc. «Néanmoins, rappelons que la pandémie subsiste et que la crise n’est pas encore terminée. C’est la raison pour laquelle nous devons tous rester vigilants, en nous attachant constamment au respect des consignes édictées par les autorités publiques», a déclaré le Roi Mohammed VI en notant que l’économie nationale affiche des signes encourageants qui annoncent qu’elle est en bonne voie de récupérer la plénitude de ses capacités. «L’embellie s’est renforcée à la faveur d’une bonne campagne agricole. Cette véritable manne du Seigneur, en contribuant à assurer la disponibilité des produits agricoles à l’échelle nationale, a apporté calme et sérénité aux citoyens», a ajouté le Souverain.
En évoquant les perspectives d’avenir, le Roi Mohammed VI affirme que "l’évolution significative enregistrée intervient dans un contexte prometteur, avec la présentation des travaux de la Commission spéciale sur le modèle de développement, dont les propositions ouvrent en effet la voie à une nouvelle étape dans le processus d’accélération du décollage économique et de consolidation du projet de société que Nous voulons pour notre pays".
A l’instar de la phase de conception de ce modèle qui a été réussie grâce à une démarche participative, le Roi Mohammed VI insiste pour que la phase de la mise en œuvre relève d’une responsabilité nationale nécessitant la mobilisation des potentialités de la Nation et l’implication de toutes ses compétences, notamment celles qui, au cours des prochaines années, seront appelées à exercer des responsabilités gouvernementales et des mandats publics. «Notre souhait est que ‘‘le Pacte national pour le développement’’ constitue le cadre de référence pour définir les principes et les priorités du pays en matière de développement, et qu’il forme le socle d’un pacte économique et social, propre à impulser une nouvelle révolution du Roi et du peuple».
Le Souverain a affirmé qu’en tant que garant des intérêts de la Nation et des citoyens, il veillera personnellement à accompagner la mise en œuvre opérationnelle de ce modèle, avec les dispositions et les mécanismes nécessaires à cet effet.
Appel historique à l’Algérie
Le Roi Mohammed VI a affirmé qu’en parallèle avec les initiatives de développement menées au niveau interne, et avec une égale détermination, le Maroc s’attache à poursuivre ses efforts sincères pour consolider la sécurité et la stabilité dans son environnement africain et euro-méditerranéen, et plus particulièrement dans son voisinage maghrébin.
«Dans le droit fil de cette approche, Nous renouvelons Notre invitation sincère à Nos frères en Algérie, pour œuvrer de concert et sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage», a déclaré le Souverain.
Le Roi Mohammed VI affirme que l’état actuel de ces relations ne le satisfait guère car il ne sert en rien les intérêts respectifs des deux peuples et il est même jugé inacceptable par bon nombre de pays. «Entre deux pays voisins et deux peuples frères, l’état normal des choses, c’est Notre conviction intime, est que les frontières soient et demeurent ouvertes», a insisté le Roi Mohammed VI en rappelant qu’il n’a eu de cesse, depuis 2008, de clamer haut et fort cette idée et de la réaffirmer à maintes reprises et en diverses occasions.
«A cet égard, force est de constater que ni Son Excellence, l’actuel président algérien, ni l’ex-président, ni Moi-même ne sommes à l’origine de cette décision de fermeture. Néanmoins, devant Dieu, l’Histoire et nos concitoyens, nous sommes responsables politiquement et moralement de la persistance du statu quo. Or, aucune logique ne saurait expliquer la situation présente, d’autant que les raisons ayant conduit à la fermeture des frontières sont totalement dépassées et n’ont plus raison d’être aujourd’hui», a ajouté le Souverain.
En précisant qu’il ne veut ni faire des reproches, ni donner des leçons à quiconque, le Roi Mohammed VI a déclaré : «Nous nous percevons plutôt comme des frères qu’un corps intrus a divisés, alors qu’il n’a aucune place parmi nous».
Le Souverain a déconstruit l’idée erronée selon laquelle l’ouverture des frontières apporterait seulement un cortège de malheurs et de problèmes, à l’Algérie et au Maroc. «A l’ère de la communication et des nouvelles technologies, personne ne peut donner crédit à pareils discours», a-t-il tranché. Et le Roi Mohammed VI de poursuivre : «de fait, la fermeture des frontières ne rompt pas la communication profonde entre les deux peuples. Mais elle nourrit plutôt une fermeture d’esprit, amplifiée par l’influence néfaste des contrevérités relayées par certains médias, telle, celle selon laquelle la pauvreté serait le lot des Marocains dont les moyens de subsistance se résumeraient à la contrebande et au narco trafic. Chacun peut vérifier l’inexactitude de ces allégations : la communauté algérienne qui réside dans notre pays, les Algériens d’Europe et les Algériens d’Algérie qui se rendent au Maroc savent ce qu’il en est et ne se laissent pas abuser par ces contrevérités.»
En s’adressant aux «frères en Algérie», le Souverain leur a assuré qu’ils n’auront jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc qui n’est nullement un danger ou une menace pour eux. «En fait, ce qui vous affecte nous touche et ce qui vous atteint nous accable. Aussi, Nous considérons que la sécurité et la stabilité de l’Algérie, et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc», a déclaré le Souverain en affirmant que les deux pays font indissolublement corps. Dans ce sens, le Souverain a rappelé que le Maroc et l’Algérie sont tous deux confrontés aux problèmes de l’immigration, de la contrebande, du narco-trafic et de la traite des êtres humains. «Les bandes qui s’adonnent à ces activités criminelles sont notre véritable ennemi commun. Si, ensemble, nous nous attelons à les combattre, nous parviendrons à mettre fin à leurs agissements en extirpant leur mal à la racine», explique le Roi Mohammed VI en déplorant les tensions médiatiques et diplomatiques qui agitent les relations entre le Maroc et l’Algérie et qui nuisent à l’image des deux pays et laissent une impression négative, notamment dans les enceintes internationales.
«Aussi, Nous appelons à faire prévaloir la sagesse et les intérêts supérieurs de nos deux pays. Nous pourrons ainsi dépasser cette situation déplorable qui gâche les potentialités de nos deux pays, au grand dam de nos deux peuples et des liens d’affection et de fraternité qui les unissent», déclare le Souverain en ajoutant que le Maroc et l’Algérie sont plus que deux nations voisines, mais sont deux pays jumeaux qui se complètent. «Par conséquent, à sa plus proche convenance, J’invite Son Excellence le Président algérien à œuvrer à l’unisson au développement des rapports fraternels tissés par Nos deux peuples durant des années de lutte commune», a affirmé le Roi Mohammed VI.
A la fin de son discours, en saluant avec déférence la mémoire immaculée et les sacrifices de ses illustres ancêtres, le Souverain a rendu hommage, en cette glorieuse occasion, aux Forces Armées Royales, à la Gendarmerie Royale, à la Sûreté nationale, aux Forces auxiliaires et à la Protection Civile, toutes composantes confondues, pour leur dévouement et leur mobilisation constante, sous son commandement, afin de défendre l’unité et la souveraineté nationales et préserver la sécurité et la stabilité du pays.