Le lanceur d’alerte algérien Mohamed Benhalima remis par l'Espagne à l'Algérie dans un silence assourdissant
Le lanceur d’alerte Mohamed Benhalima a été expulsé par l’Espagne en Algérie où il est arrivé hier, malgré les protestation d’ONGs et de militants algériens et internationaux. Ce sujet ne semble pas intéresser certains «militants » espagnols.

Mohamed Benhalima au moment de sa "livraison", comme un colis, à la police "spéciale" algérienne
L’ex-caporal de 32 ans, Mohamed Benhalima, qu’on voit menotté sur cette vidéo au moment de sa "livraison" comme un colis à l'Algérie, n’a commis nul autre crime que d’avoir dénoncé la corruption au sein de l’armée algérienne.Les autorités espagnols l’ont remis hier, jeudi 24 mars, à leurs homologues algériennes. Pourtant, il avait introduit une demande d’asile en Espagne où il s’était enfui dernièrement.
Cette arrestation est en train d'enflammer la toile algérienne. Surtout que Benhalima a été conduit, aussitôt après son arrivé sur le sol algérien, vers une destination inconnue à bord d'une voiture banalisée.
En mars dernier, son pays l’a condamné, par contumace, à 10 ans de prison. Son refoulement est pour de nombreux militants synonyme de condamnation à mort.
Étrangement, un tel sujet est habituellement cher au journaliste espagnol Ignacio Cembrero et à sa clique. Leur silence est assourdissant.
Après avoir livré Mohammed Abdallah, l’Espagne livre aujourd’hui Mohammed Benhalima au régime des généraux...
— INCIDENCES (@INCIDENCES12) March 24, 2022
INDIGNE !!!!!!!!!!!!#algerie#Mohamed_Benhalima#espagne#tebboune#alger#DDHH#ONUpic.twitter.com/Q5sGCkH3dG
Cette arrestation est en train d'enflammer la toile algérienne. Surtout que Benhalima a été conduit, aussitôt après son arrivé sur le sol algérien, vers une destination inconnue à bord d'une voiture banalisée.
L’Espagne a déporté Mohamed Benhalima aux généraux du Régime Algérien.
— Lamia Chaabani (@ChaabaniLamia) March 24, 2022
L’Europe, le berceau de la liberté? Pas pour tous, finalement!L’Histoire retiendra... pic.twitter.com/QVCZIM2SCd
En mars dernier, son pays l’a condamné, par contumace, à 10 ans de prison. Son refoulement est pour de nombreux militants synonyme de condamnation à mort.
Étrangement, un tel sujet est habituellement cher au journaliste espagnol Ignacio Cembrero et à sa clique. Leur silence est assourdissant.