Ainsi va le Maroc
Prix du carburant. On ne peut pas faire comme la Corée du Sud?

En Corée du Sud, la hausse des prix des carburants se répercute sur tous les produits, comme c’est le cas partout dans le monde. Le gouvernement a rapidement tranché en faveur d’une réductions des impôts sur les hydrocarbures. Un effort pour atténuer la pression inflationniste qui s'est accumulée dans le contexte de la flambée des cours des produits énergétiques, a indiqué aujourd’hui le ministre de l'Économie et des Finances, Hong Nam-ki, cité par l'AFP.
Le gouvernement étendra les réductions de la taxe sur le carburant de 20 à 30% à partir du début du mois de mai jusqu’à fin juillet, a précisé le ministre.
La décision intervient au moment où les prix à la consommation en Corée du Sud ont augmenté de 4,1% en mars par rapport au même mois de l’année dernière, marquant la hausse des prix la plus rapide en plus de 10 ans. Les tarifs des produits liés aux produits pétroliers ont bondi de 31,2% au cours de la même période.
On sait qu’au Maroc, le prix du carburant est composé à plus de 50% de taxes et d’impôts. Quand on achète le litre de gasoil à 15 DH, nous y sommes déjà, il y a environ 7 DH de taxes.
Si on réduit ces dernières de moitié, le prix à la pompe serait de 11,5 DH. Avec un peu de courage, on peut même le fixer à 10 DH. Les autres 5 DH resteront disponibles pour la consommation d’autres produits. Pour les rentrées fiscales, il n’y a aucune crainte à se faire, puisque le gouvernement n’a jamais compté sur des prix aussi élevés. Il devra juste restituer les taxes nées de la hausse aux consommateurs. C’est leur argent après tout.