France
Explications officielles sur la mort de l'étudiant marocain tué par balle par des policiers
La justice française annonce la mort, hier samedi 23 avril, d'un Marocain de 26 ans des suites de ses blessures par balles tirées par la police jeudi dernier. La légitime défense est invoquée et une enquête est en cours.

L'homme est décédé samedi à l'hôpital. Une enquête criminelle pour "tentative de meurtre sur des policiers du commissariat de police de Blois" a été ouverte à son encontre, a précisé dimanche le procureur de la ville dans un communiqué. Une autopsie va être réalisée pour déterminer les causes exactes de sa mort.
Les premiers éléments de l'enquête concluent que le policier qui a tiré sur le Marocain aurait agi en état de "légitime défense", avait déjà commenté vendredi la justice française.
L'assaillant déambulait jeudi soir dans les rues de Blois armé d'un couteau. Selon certains médias français, il était pieds nus et ensanglanté.La justice française affirme que les policiers lui ont demandé de lâcher son arme alors que l'individu se trouvait à l'entrée d'une résidence pour personnes âgées, mais il s'est dirigé vers eux, menaçant. Ces derniers ont fait usage d'un taser puis de tirs de LBD (lanceur de balles de défense), sans effet, toujours selon la justice française.
"Au contraire l'individu s'avançait vers les policiers", avait souligné le procureur ajoutant, "à ce moment, un policier faisait usage de son arme de service, un Sig Sauer 9 mm, à quatre reprises".
Les premiers éléments de l'enquête concluent que le policier qui a tiré sur le Marocain aurait agi en état de "légitime défense", avait déjà commenté vendredi la justice française.
L'assaillant déambulait jeudi soir dans les rues de Blois armé d'un couteau. Selon certains médias français, il était pieds nus et ensanglanté.
Loir-et-Cher. Des policiers ouvrent le feu sur un homme armé d'un couteau à Blois #DauphineLiberehttps://t.co/6U8e68lnDq
— Le Dauphiné Libéré #dauphinelibere (@ledauphine) April 22, 2022
"Au contraire l'individu s'avançait vers les policiers", avait souligné le procureur ajoutant, "à ce moment, un policier faisait usage de son arme de service, un Sig Sauer 9 mm, à quatre reprises".
Le jeune Marocain, inconnu des services de police et de justice, résidait en France depuis septembre 2021 et bénéficiait d'un visa étudiant. Depuis plusieurs jours il "connaissait des angoisses, aux origines indéterminées", selon le parquet, qui a précisé qu'"aucune parole" n'avait "été prononcée" qui aurait "pu être en lien avec des revendications politiques ou religieuses".Atteint d'un tir au thorax, l'homme n'avait pu être maîtrisé qu'après un ultime tir de LBD.