Taqa Morocco. Des résultats semestriels dans le vert
Taqa Morocco vient de publier les résultats financiers enregistrés au titre du premier semestre de l’année 2022. Faits marquants.
Mounia Kabiri Kettani
Lors du premier semestre de l’année 2022, Taqa Morocco a enregistré une progression du chiffre d’affaires à 5906 MDH, contre 3465 MDH au 30 juin 2021 et une production nette en GWh de 7443 GWh comparé à 7289 GWh au cours de la même période de l’année dernière. Le groupe renvoie cela à la forte hausse des frais d’énergie en conformité avec l’évolution du prix du charbon sur le marché international.
«Les résultats du premier semestre 2022 confirment la force du business model de TAQA Morocco qui a célébré le 12 septembre 2022 ses 25 ans d’activité. La performance de ce premier semestre conforte TAQA Morocco dans sa trajectoire de consolidation de ses fondamentaux et de diversification de son portefeuille pour accompagner la stratégie bas carbone du mix énergétique marocain.» commente Abdelmajid Iraqui Houssaini, président du directoire de TAQA Morocco.
Autres chiffres révélateurs : l’augmentation du taux de disponibilité global des unités 1 à 6 à 92,7% contre 89.4% au 30 juin 2021 et la hausse du résultat net part du groupe de 36,4% par rapport à la même période de l’année dernière. Aussi, le groupe a enregistré une croissance au niveau des frais d’énergie en ligne avec la hausse du prix du charbon sur le marché international et dans une dynamique compétitive par rapport à l’indice de référence. On note aussi une augmentation du résultat d’exploitation à 1 470 MDH contre 1 077 MDH au 30 juin 2021 et une évolution du taux de marge opérationnelle de 31,1% au 30 juin 2021 à 24,9% au 30 juin 2022.
Pour le groupe, le premier semestre de l’année en cours a été marqué par l’attribution de 5 lots dans le cadre de l’appel à projets du programme solaire multi-sites Noor PV II, d’un potentiel de 96 MW sur les sites de Sidi Bennour et Kelaat Sghrana.
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Côté perspectives, Taqa Morocco entend poursuivre la dynamique de diversification de son portefeuille avec une ambition de réduction de l’intensité carbone de 25% à l’horizon 2030.