Résolution du parlement de l’UE visant le Maroc. Louvoiement ridicule de Macron face à un Pedro Sanchez clair
Emmanuel Macron est connu pour son usage abusif de la rhétorique quand certaines questions exigeant une prise de position politique claire lui sont posées. Il vient d’en donner une nouvelle preuve en répondant, sans réellement répondre, à une question directe concernant le Maroc.

La clarté de Pedro Sanchez met à nu le flou sidéral de Macron
Lors de la récente conférence de presse conjointe, tenue, le 19 janvier, par Pedro Sanchez et Emmanuel Macron en marge du sommet Espagne-France tenu à Barcelone, une question directe a été posée par un journaliste espagnol. Ce dernier demandait l’avis des deux chefs d’État sur la résolution, controversée, votée récemment au parlement européen contre le Maroc.
En réponse, Pedro Sanchez a expliqué, en toute clarté, que sa formation politique au sein du parlement européen, le parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) dont il est secrétaire général, a voté contre cette résolution dont il ne cautionne pas le contenu, à l’instar d’autres partis européens. Il a également expliqué, en remettant sa casquette de chef de gouvernement, que les relations hispano-marocaines sont bonnes et a annoncé la tenue, début février (à ndlr, à Rabat), de la rencontre de haut niveau Maroc-Espagne. Réunion qu’il a qualifiée d’importante pour le développement de la coopération bilatérale dans divers domaines.
Devant la réponse, on ne peut plus claire, de Pedro Sanchez, Emmanuel Macron a choisi de verser dans la même rhétorique dont il use et abuse quand certaines questions exigeant une prise de position politique claire lui sont posées. Lui-même le dit, cette fois-ci clairement, il se limite à donner une «réponse générique». C’est-à-dire, une «non réponse».
En réponse, Pedro Sanchez a expliqué, en toute clarté, que sa formation politique au sein du parlement européen, le parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) dont il est secrétaire général, a voté contre cette résolution dont il ne cautionne pas le contenu, à l’instar d’autres partis européens. Il a également expliqué, en remettant sa casquette de chef de gouvernement, que les relations hispano-marocaines sont bonnes et a annoncé la tenue, début février (à ndlr, à Rabat), de la rencontre de haut niveau Maroc-Espagne. Réunion qu’il a qualifiée d’importante pour le développement de la coopération bilatérale dans divers domaines.
Devant la réponse, on ne peut plus claire, de Pedro Sanchez, Emmanuel Macron a choisi de verser dans la même rhétorique dont il use et abuse quand certaines questions exigeant une prise de position politique claire lui sont posées. Lui-même le dit, cette fois-ci clairement, il se limite à donner une «réponse générique». C’est-à-dire, une «non réponse».