Crise hispano-algérienne. L’UE défend ses Etats-membres d'abord

Après la déclaration du président du gouvernement espagnol en faveur de l’approche marocaine relative au conflit du Sahara, l’Algérie a immédiatement rappelé son ambassadeur, supprimé le traité d’amitié qui la lie à l’Espagne et mis fin aux relations commerciales en juin.
L’Union européenne estime que la réaction algérienne pourrait constituer une violation de l’accord d’association UE-Algérie.
« Nous allons évaluer tous les moyens possibles y compris sur le plan politique pour aborder les barrières commerciales avec l’Algérie », a déclaré Miriam Garcia Ferrer, la porte-parole de la Commission européenne, à Europa Press.
Selon elle, le commerce relève des « compétences exclusives » de la commission européenne et que cette dernière était disposée à « s’élever contre n’importe quel type de mesures contre un de ses États membres ».
C’est dans ce contexte que la Commission européenne a décidé de coordonner avec le gouvernement espagnol pour savoir si l’Algérie a violé l’accord d’association avec l’UE en imposant des restrictions sur le commerce espagnol.