Société
Chambre des Conseillers : Où est passée la parité?
La Fédération des ligues des droits des femmes dénonce l’absence de représentativité des conseillères parlementaires au sein du bureau de la Chambre des Conseillers, ainsi que leur quasi absence à la tête des commissions permanentes.
Hayat Kamal Idrissi
La FLDF dénonce la prédominance masculine à la Chambre des Conseillers
Aux aguets, la Fédération des ligues des Droits des Femmes (FLDF) dénonce l’absence de parité à la Chambre des Conseillers lors du renouvellement de ses différentes structures. Dans un communiqué rendu public mardi 22 octobre, la fédération a exprimé « son profond mécontentement » face à l’absence de représentativité des femmes lors des récentes élections des différents organes de la Chambre des Conseillers pour la seconde moitié de la législature 2021-2027, tenues le 17 octobre 2024.
« Cette séance plénière, dédiée à l'élection du bureau de la Chambre et des présidents des commissions permanentes, a abouti à la désignation d’un bureau composé de 11 conseillers parlementaires, ainsi que de 6 présidents de commissions. Or, une seule femme a été élue présidente de la commission des affaires étrangères, de la défense nationale et des Marocains résidant à l’étranger », déplore la FLDF.
Parité en recul
Cette dernière a par ailleurs vivement dénoncé ce qu’elle considère comme une régression significative de la représentativité féminine au sein de la Chambre des Conseillers. « Ces résultats vont à l’encontre du principe constitutionnel de parité, un droit fondamental garantissant une juste représentation des femmes dans les instances et les sphères décisionnelles », argumente Samira Muheya, la présidente de la FLDF. « Le fait que les groupes parlementaires n’aient pas présenté de candidatures féminines pour occuper des postes de responsabilité constitue en soi une violation flagrante des articles 16 et 89 du règlement intérieur de la Chambre », insiste l’activiste féministe.
Selon cette dernière, cette absence de femmes aux postes clés est perçue comme un signal inquiétant dans une institution dont le rôle est censé être la création d’un cadre juridique et démocratique, en adéquation avec les principes de parité et d’égalité des chances. La Fédération souligne en effet que la Chambre des Conseillers, en excluant la représentation des femmes, contredit les orientations progressistes du Royaume en matière de droits humains et d'égalité des sexes. « Une situation qui démontre que le chemin est encore long pour garantir une véritable égalité des sexes, notamment dans les institutions parlementaires, où la parité doit être plus qu’un principe théorique, mais une réalité concrète », commente la président de la FLDF.
Appel à l’action
« Face à cette situation alarmante, la Fédération de la Ligue des Droits des Femmes appelle à des mesures urgentes pour corriger ce déséquilibre. Elle exige l'application stricte et obligatoire du principe de parité au sein de la Chambre des Conseillers, et ce, dans toutes ses composantes », réclame Samira Muheya. La Fédération suggère également l’adoption de textes législatifs clairs et contraignants pour assurer une représentativité féminine égale dans toutes les structures de la Chambre, y compris ses commissions, ses groupes parlementaires, et ses missions diplomatiques.
La Fédération revient à la charge en insistant sur l’importance du renforcement de la présence des femmes dans les plus hautes sphères de décision, en parfaite égalité avec les hommes, que ce soit à la présidence des chambres ou des commissions. Pour conclure, la FLDF appelle les parlementaires à « accorder une attention particulière aux lois relatives aux droits des femmes et à l’égalité des sexes, tout en assurant une surveillance rigoureuse du gouvernement en matière de respect de ses engagements par rapport à la parité et l’égalité des genres ».
« Cette séance plénière, dédiée à l'élection du bureau de la Chambre et des présidents des commissions permanentes, a abouti à la désignation d’un bureau composé de 11 conseillers parlementaires, ainsi que de 6 présidents de commissions. Or, une seule femme a été élue présidente de la commission des affaires étrangères, de la défense nationale et des Marocains résidant à l’étranger », déplore la FLDF.
Parité en recul
Cette dernière a par ailleurs vivement dénoncé ce qu’elle considère comme une régression significative de la représentativité féminine au sein de la Chambre des Conseillers. « Ces résultats vont à l’encontre du principe constitutionnel de parité, un droit fondamental garantissant une juste représentation des femmes dans les instances et les sphères décisionnelles », argumente Samira Muheya, la présidente de la FLDF. « Le fait que les groupes parlementaires n’aient pas présenté de candidatures féminines pour occuper des postes de responsabilité constitue en soi une violation flagrante des articles 16 et 89 du règlement intérieur de la Chambre », insiste l’activiste féministe.
Selon cette dernière, cette absence de femmes aux postes clés est perçue comme un signal inquiétant dans une institution dont le rôle est censé être la création d’un cadre juridique et démocratique, en adéquation avec les principes de parité et d’égalité des chances. La Fédération souligne en effet que la Chambre des Conseillers, en excluant la représentation des femmes, contredit les orientations progressistes du Royaume en matière de droits humains et d'égalité des sexes. « Une situation qui démontre que le chemin est encore long pour garantir une véritable égalité des sexes, notamment dans les institutions parlementaires, où la parité doit être plus qu’un principe théorique, mais une réalité concrète », commente la président de la FLDF.
Appel à l’action
« Face à cette situation alarmante, la Fédération de la Ligue des Droits des Femmes appelle à des mesures urgentes pour corriger ce déséquilibre. Elle exige l'application stricte et obligatoire du principe de parité au sein de la Chambre des Conseillers, et ce, dans toutes ses composantes », réclame Samira Muheya. La Fédération suggère également l’adoption de textes législatifs clairs et contraignants pour assurer une représentativité féminine égale dans toutes les structures de la Chambre, y compris ses commissions, ses groupes parlementaires, et ses missions diplomatiques.
La Fédération revient à la charge en insistant sur l’importance du renforcement de la présence des femmes dans les plus hautes sphères de décision, en parfaite égalité avec les hommes, que ce soit à la présidence des chambres ou des commissions. Pour conclure, la FLDF appelle les parlementaires à « accorder une attention particulière aux lois relatives aux droits des femmes et à l’égalité des sexes, tout en assurant une surveillance rigoureuse du gouvernement en matière de respect de ses engagements par rapport à la parité et l’égalité des genres ».