BMCI. Croissance et transformation
La BMCI clôture 2024 sur une solide amélioration de ses indicateurs financiers. Portée par un contexte économique favorable, la banque entame 2025 avec confiance et affiche des ambitions renforcées à l’horizon 2027.
Mounia Kabiri Kettani
BMCI prévoit une croissance de 6% à 7% de son produit net bancaire d'ici 2027.
« Les résultats de 2024, ont été positifs, dans la continuité du point d’inflexion amorcé en 2023 », explique à l’Observateur du Maroc et d’Afrique, Hicham Seffa, président du directoire de la BMCI. En chiffres, La BMCI ta enregistré un résultat net consolidé de l’ordre de 326 millions de dirhams en croissance de 91 %. Cette performance s’inscrit dans la continuité d’un redressement amorcé l’année précédente, porté par une dynamique de croissance maîtrisée et des fondamentaux solides. Hicham Seffa ajoute : « Nous avons enregistré une bonne croissance des revenus, une maîtrise efficace des frais de gestion et des risques, dans le respect strict des exigences réglementaires. »
Le produit net bancaire consolidé s’élève à 3,79 milliards de dirhams, en progression de 10 %, tiré par la hausse de la marge nette d’intérêt (+9,1 %), des commissions (+13,8 %) et du résultat des opérations de marché (+3,6 %). Dans un contexte marqué par la prudence, la banque a également renforcé ses provisions : le coût du risque s’établit à 810 millions de dirhams, en hausse de 28 %, traduisant une volonté affirmée de sécuriser ses actifs.
Malgré cette hausse du coût du risque, le Résultat Brut d’Exploitation enregistre une croissance robuste de 24,1 % pour atteindre 1,55 milliard de dirhams. Le coefficient d’exploitation s’améliore également, s’établissant à 59 %, en baisse de 4,6 points.
Une dynamique commerciale stable
Les crédits consolidés à la clientèle atteignent 59,2 milliards de dirhams, en légère hausse, principalement soutenus par le segment corporate. Les dépôts progressent de 2 % pour atteindre 48,4 milliards de dirhams, avec une structure de ressources favorable : les dépôts non rémunérés représentent désormais 77 % du total, contre 75,7 % un an plus tôt.
« Nous avons la chance d’évoluer dans un environnement économique national porteur, avec des projets structurants qui stimulent la dynamique du financement », affirme Hicham Seffa. «Cela représente de nombreuses opportunités pour le secteur bancaire, et BMCI est bien positionnée pour en tirer profit. »
Appartenance à BNP Paribas, une opportunité?
Dans un marché où la concurrence reste vive, la BMCI revendique un positionnement différenciant grâce à son appartenance au groupe BNP Paribas. « Ce lien permet de nous apporter un savoir-faire international et une offre de services à forte valeur ajoutée que nous comptons mobiliser pour accompagner notre développement dans les années à venir », note Hicham Seffa. Il précise par ailleurs que « cela est une opportunité surtout que certains clients 99privilégient les banques à dimension multinationale. Notre ancrage au sein du groupe BNP Paribas est un avantage stratégique, que nous valorisons et qui nous apporte expertise, expérience et innovation ». Il ajoute « cela n’exclut en rien les défis de transformation qui touchent l’ensemble du secteur bancaire marocain. La concurrence est bien là, chaque établissement avance avec ses arguments, mais nous considérons notre intégration à un grand groupe comme un avantage stratégique que nous valorisons ».
PME et TPE, chantiers prioritaires
Sur le segment des PME, l’année 2024 a connu deux dynamiques distinctes, comme l’affirme un responsable de la BMCI : « Le premier semestre a été marqué par une certaine prudence, liée à la hausse des taux observée en 2023. En revanche, le second semestre a été nettement plus porteur, avec les PME représentant environ 40 % de notre nouvelle production. » Le président du directoire reconnaît toutefois que des efforts importants restent à déployer sur ce segment stratégique.
Pour 2025, la BMCI entend renforcer son engagement en mettant l’accent sur le financement durable. L’objectif affiché est clair : accompagner la transformation des modèles économiques et des chaînes de valeur des PME, notamment à travers des financements à impact. « Nous allons concentrer nos efforts sur la décarbonation, avec le soutien de nos partenaires, notamment pour les entreprises exportatrices, soumises à des exigences croissantes en matière de durabilité », explique un cadre de la banque.
Après deux années de sensibilisation du tissu entrepreneurial, 2025 marque, selon lui, « l’année du passage à l’action » pour les PME, appelées à franchir un cap décisif dans leur transition verte.
Du côté des très petites entreprises (TPE) et des professionnels, l’année 2024 a été positive, avec une progression significative des financements. La BMCI affirme avoir consolidé sa position sur plusieurs secteurs clés, notamment le médical, grâce à une expertise reconnue et une stratégie ciblée qui a permis d’attirer de nouveaux clients. Toutefois, la banque reconnaît que le financement des TPE dans toute leur diversité demeure un défi collectif, qui appelle des réponses coordonnées à l’échelle du secteur.
2027, ambitions affirmées
Avec une croissance attendue du produit net bancaire comprise entre 6 et 7 %, la BMCI compte maintenir sa dynamique positive jusqu’en 2027. Optimisation des charges, rigueur dans la gestion des risques et poursuite des transformations internes figurent parmi les priorités de sa feuille de route stratégique. « Notre objectif est clair : hisser les performances de 2025 à un niveau supérieur et atteindre les résultats escomptés d’ici 2027 », conclut le président du directoire.
Le produit net bancaire consolidé s’élève à 3,79 milliards de dirhams, en progression de 10 %, tiré par la hausse de la marge nette d’intérêt (+9,1 %), des commissions (+13,8 %) et du résultat des opérations de marché (+3,6 %). Dans un contexte marqué par la prudence, la banque a également renforcé ses provisions : le coût du risque s’établit à 810 millions de dirhams, en hausse de 28 %, traduisant une volonté affirmée de sécuriser ses actifs.
Malgré cette hausse du coût du risque, le Résultat Brut d’Exploitation enregistre une croissance robuste de 24,1 % pour atteindre 1,55 milliard de dirhams. Le coefficient d’exploitation s’améliore également, s’établissant à 59 %, en baisse de 4,6 points.
Une dynamique commerciale stable
Les crédits consolidés à la clientèle atteignent 59,2 milliards de dirhams, en légère hausse, principalement soutenus par le segment corporate. Les dépôts progressent de 2 % pour atteindre 48,4 milliards de dirhams, avec une structure de ressources favorable : les dépôts non rémunérés représentent désormais 77 % du total, contre 75,7 % un an plus tôt.
« Nous avons la chance d’évoluer dans un environnement économique national porteur, avec des projets structurants qui stimulent la dynamique du financement », affirme Hicham Seffa. «Cela représente de nombreuses opportunités pour le secteur bancaire, et BMCI est bien positionnée pour en tirer profit. »
Appartenance à BNP Paribas, une opportunité?
Dans un marché où la concurrence reste vive, la BMCI revendique un positionnement différenciant grâce à son appartenance au groupe BNP Paribas. « Ce lien permet de nous apporter un savoir-faire international et une offre de services à forte valeur ajoutée que nous comptons mobiliser pour accompagner notre développement dans les années à venir », note Hicham Seffa. Il précise par ailleurs que « cela est une opportunité surtout que certains clients 99privilégient les banques à dimension multinationale. Notre ancrage au sein du groupe BNP Paribas est un avantage stratégique, que nous valorisons et qui nous apporte expertise, expérience et innovation ». Il ajoute « cela n’exclut en rien les défis de transformation qui touchent l’ensemble du secteur bancaire marocain. La concurrence est bien là, chaque établissement avance avec ses arguments, mais nous considérons notre intégration à un grand groupe comme un avantage stratégique que nous valorisons ».
PME et TPE, chantiers prioritaires
Sur le segment des PME, l’année 2024 a connu deux dynamiques distinctes, comme l’affirme un responsable de la BMCI : « Le premier semestre a été marqué par une certaine prudence, liée à la hausse des taux observée en 2023. En revanche, le second semestre a été nettement plus porteur, avec les PME représentant environ 40 % de notre nouvelle production. » Le président du directoire reconnaît toutefois que des efforts importants restent à déployer sur ce segment stratégique.
Pour 2025, la BMCI entend renforcer son engagement en mettant l’accent sur le financement durable. L’objectif affiché est clair : accompagner la transformation des modèles économiques et des chaînes de valeur des PME, notamment à travers des financements à impact. « Nous allons concentrer nos efforts sur la décarbonation, avec le soutien de nos partenaires, notamment pour les entreprises exportatrices, soumises à des exigences croissantes en matière de durabilité », explique un cadre de la banque.
Après deux années de sensibilisation du tissu entrepreneurial, 2025 marque, selon lui, « l’année du passage à l’action » pour les PME, appelées à franchir un cap décisif dans leur transition verte.
Du côté des très petites entreprises (TPE) et des professionnels, l’année 2024 a été positive, avec une progression significative des financements. La BMCI affirme avoir consolidé sa position sur plusieurs secteurs clés, notamment le médical, grâce à une expertise reconnue et une stratégie ciblée qui a permis d’attirer de nouveaux clients. Toutefois, la banque reconnaît que le financement des TPE dans toute leur diversité demeure un défi collectif, qui appelle des réponses coordonnées à l’échelle du secteur.
2027, ambitions affirmées
Avec une croissance attendue du produit net bancaire comprise entre 6 et 7 %, la BMCI compte maintenir sa dynamique positive jusqu’en 2027. Optimisation des charges, rigueur dans la gestion des risques et poursuite des transformations internes figurent parmi les priorités de sa feuille de route stratégique. « Notre objectif est clair : hisser les performances de 2025 à un niveau supérieur et atteindre les résultats escomptés d’ici 2027 », conclut le président du directoire.