Réforme des EEP. L’État actionnaire cherche une nouvelle alliance avec le privé
L’ANGSPE et la CGEM renforcent leur dialogue stratégique pour refonder les relations entre État actionnaire et secteur privé. Au cœur des discussions : gouvernance des EEP, partenariats public-privé et soutien aux PME. Objectif commun : une économie compétitive, transparente et créatrice de valeur.
Mounia Kabiri Kettani
L’ANGSPE et la CGEM unissent leurs efforts pour renforcer la gouvernance des entreprises publiques et stimuler les synergies public-privé au service d’une économie plus performante.
Dans un contexte de transformation profonde du paysage économique national, l’Agence Nationale de Gestion Stratégique des Participations de l’État (ANGSPE) et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) ont tenu une rencontre de haut niveau, posant les bases d’un dialogue stratégique renforcé entre secteur public et secteur privé.
L’objectif est de refonder la relation entre l’État actionnaire et le tissu productif privé pour bâtir une économie plus performante, compétitive et équilibrée. Pour l’ANGSPE, cette synergie passe par des réformes structurelles des établissements et entreprises publics (EEP), mais aussi par une collaboration étroite avec les opérateurs privés dans le cadre d’une vision commune de création de valeur.
Au cœur des échanges : la répartition des rôles entre public et privé dans l’investissement et l’offre de services. Le cap est clair : atteindre, d’ici 2035, un ratio d’investissement 2/3 – 1/3 entre les deux secteurs. Pour y parvenir, la politique actionnariale de l’État prévoit de moderniser la gouvernance des EEP, de renforcer leur performance et de généraliser le recours aux partenariats public-privé (PPP), tout en garantissant une concurrence équitable.
Pour Chakib Alj, président de la CGEM, “la réforme des EEP est l’affaire de tous. Il est temps que l’État actionnaire devienne un moteur de compétitivité au service de tout le tissu économique, notamment les TPME”. Un message accueilli favorablement par l’ANGSPE, qui voit dans la transformation des EEP en sociétés anonymes (TSA) une voie vers plus de clarté, d’efficacité et d’accès au financement.
Le rôle des EEP dans l’économie est central : 345 milliards de dirhams de chiffre d’affaires et 115 milliards d’investissements en 2024. Mais au-delà des chiffres, les participants ont insisté sur la nécessité d’une transformation culturelle : gouvernance professionnelle, transparence dans les relations commerciales, respect des délais de paiement, et création d’écosystèmes vertueux.
La rencontre a également permis d’aborder les enjeux sensibles liés à la neutralité concurrentielle, à la responsabilité sociale des entreprises publiques, et à leur capacité à devenir des partenaires fiables pour les PME. Pour Abdellatif Zaghnoun, la transformation juridique des EEP ne suffit pas : "La TSA doit être un levier de culture corporate et non un simple changement de statut".
En toile de fond, une ambition commune : inscrire les entreprises publiques dans une dynamique durable, capable de tirer l’économie vers le haut tout en assurant la complémentarité avec les forces vives du secteur privé.
L’objectif est de refonder la relation entre l’État actionnaire et le tissu productif privé pour bâtir une économie plus performante, compétitive et équilibrée. Pour l’ANGSPE, cette synergie passe par des réformes structurelles des établissements et entreprises publics (EEP), mais aussi par une collaboration étroite avec les opérateurs privés dans le cadre d’une vision commune de création de valeur.
Au cœur des échanges : la répartition des rôles entre public et privé dans l’investissement et l’offre de services. Le cap est clair : atteindre, d’ici 2035, un ratio d’investissement 2/3 – 1/3 entre les deux secteurs. Pour y parvenir, la politique actionnariale de l’État prévoit de moderniser la gouvernance des EEP, de renforcer leur performance et de généraliser le recours aux partenariats public-privé (PPP), tout en garantissant une concurrence équitable.
Pour Chakib Alj, président de la CGEM, “la réforme des EEP est l’affaire de tous. Il est temps que l’État actionnaire devienne un moteur de compétitivité au service de tout le tissu économique, notamment les TPME”. Un message accueilli favorablement par l’ANGSPE, qui voit dans la transformation des EEP en sociétés anonymes (TSA) une voie vers plus de clarté, d’efficacité et d’accès au financement.
Le rôle des EEP dans l’économie est central : 345 milliards de dirhams de chiffre d’affaires et 115 milliards d’investissements en 2024. Mais au-delà des chiffres, les participants ont insisté sur la nécessité d’une transformation culturelle : gouvernance professionnelle, transparence dans les relations commerciales, respect des délais de paiement, et création d’écosystèmes vertueux.
La rencontre a également permis d’aborder les enjeux sensibles liés à la neutralité concurrentielle, à la responsabilité sociale des entreprises publiques, et à leur capacité à devenir des partenaires fiables pour les PME. Pour Abdellatif Zaghnoun, la transformation juridique des EEP ne suffit pas : "La TSA doit être un levier de culture corporate et non un simple changement de statut".
En toile de fond, une ambition commune : inscrire les entreprises publiques dans une dynamique durable, capable de tirer l’économie vers le haut tout en assurant la complémentarité avec les forces vives du secteur privé.