Les étudiants ingénieurs des écoles nationales des sciences appliquées sont en grève. L’objet de leur grogne ? La décision du ministère de l'Éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche Scientifique de créer deux nouvelles ENSA.
Les cours sont à l’arrêt au niveau des Écoles Nationales des sciences appliquées (ENSA) depuis le 11 novembre. Les étudiants en colère ont organisé une série de Sit-in dans l’ensemble des 13 écoles constituant le réseau national. Une grève que les étudiants ingénieurs mènent pour protester contre la création d’autres écoles « au lieu de renforcer la formation au niveau des établissements déjà en place », s’insurgent les protestataires.
Insistant sur la priorité de l’amélioration de la qualité de la formation, les étudiants précisent toutefois que l’objectif de leur grogne « n’est nullement de priver d’autres étudiants de rejoindre les écoles d’ingénieurs ». Remettant en cause une décision qu’ils estiment illogique, ils réclament d’allouer plus de moyens aux écoles déjà existantes et d’éviter de cumuler les déficits en créant d’autres. Autre objet des critiques estudiantines, « la controversée suppression du concours d’accès aux écoles d’ingénieurs ».
Selon les grévistes, cette suppression risque « de compromettre la qualité de la formation des ingénieurs au Maroc et de ternir la réputation de leurs écoles et la valeur scientifique des diplômes ».