« Je suis content que le Maroc ait produit un centre cinématographique mondial pour voir, parler et réfléchir ».
Kawtar Firdaous
L’Observateur du Maroc : Vous êtes membre du jury du FIFM, quel est votre sentiment?
Moumen Smihi : C’est un sentiment à la fois de fierté et d’appétit de travail. Je suis très content que le Maroc ait produit un centre cinématographique mondial pour voir, parler et réfléchir. Le cinéma, c’est un centre mondial qui existe depuis plusieurs décennies, depuis Hitchkock et Orsen Wells à Marrakech, et ça continue, pour un réalisateur marocain et arabe, c’est extraordinaire de se retrouver dans un tel sillage.
Quels vont être vos critères de sélection?
Je voudrais qu’on trouve un film qui est en relation avec cette image de Marrakech qui a une histoire de rationalisme culturel arabe avec les Ibnou Rochd, Ibnou Toufail, et à travers les âges, à travers mille ans, la relation de cette pensée propre au Maroc telle qu’elle rencontre la présence de grands artistes dans le monde comme Hitchkoch et Orsen Wells qui étaient venus tourner ici.
Comment trouvez-vous le cinéma marocain aujourd’hui?
Grâce à N. Sail, on a une base pour faire des choses et aller plus loin.
Vos projets?
Je travaille sur un documentaire sur Taha Houssein