Affaire Brahim Ghali. Indignation au Parlement européen contre l’attitude espagnole
La couverture accordée par l’Espagne au chef des séparatistes du Polisario, qui est poursuivi pour viol et divers crimes, continue de susciter l’indignation au Parlement européen.

Le scandale Brahim Ghali continue de provoquer des remous en Espagne et au parlement européen
L’eurodéputé Tomáš Zdechovský s’est insurgé hier, samedi 1er mai, contre l’accueil par l’Espagne de Brahim Ghali sous la fausse identité de Mohamed Ben Batouche, de connivence avec l’Algérie. Pour écrivain et homme politique tchèque, qui est aussi vice-président de l'Union chrétienne démocrate - Parti populaire tchécoslovaque, cette décision va à l’encontre des valeurs et principes de l’Europe.«Je me demande comment est-il possible que les autorités espagnoles autorisent l’entrée illégale avec une fausse identité d’une personne comme Brahim Ghali, accusé d’avoir commis des actes de viol ?», s’est interrogé l’eurodéputé tchèque. «Celà va à l’encontre de nos valeurs et de nos principes», a-t-il ajouté.
L’accueil par l’Espagne du chef des séparatistes sous une fausse identité et avec des papiers falsifiés en coordination avec l’État algérien a suscité de vives réactions de réprobation et de condamnation à travers le monde.
Le pays ibérique est accusé d’aider un criminel de guerre à s’extirper de la justice et de cautionner ses actes.
Des militants sahraouis des droits de l’homme avaient déposé plainte devant la justice espagnole contre le chef des séparatistes pour des crimes contre l’humanité, génocide, torture, disparition forcée et viol.
Un mandat d’arrêt avait été émis à son encontre par les autorités espagnoles en 2008. En 2013, il avait été inculpé par la justice espagnole.
I'm wondering how is it possible that the authorities of #spain allow the illegal entry with a false identity of a person Brahim Ghali accused of having committed acts of rape, especially against women ? This is against our value and principle.
— Tomáš Zdechovský (@TomasZdechovsky) May 1, 2021
L’accueil par l’Espagne du chef des séparatistes sous une fausse identité et avec des papiers falsifiés en coordination avec l’État algérien a suscité de vives réactions de réprobation et de condamnation à travers le monde.
Le pays ibérique est accusé d’aider un criminel de guerre à s’extirper de la justice et de cautionner ses actes.
Des militants sahraouis des droits de l’homme avaient déposé plainte devant la justice espagnole contre le chef des séparatistes pour des crimes contre l’humanité, génocide, torture, disparition forcée et viol.
Un mandat d’arrêt avait été émis à son encontre par les autorités espagnoles en 2008. En 2013, il avait été inculpé par la justice espagnole.