Le leader de la Liste arabe, Ayman Odeh a lourdement critiqué le gouvernement de Naftali Bennett. Pour lui ce « mauvais » gouvernement « nuirait aux Arabes de Jérusalem et du Néguev » et « ne représentait aucunement un idéal de coopération judéo-arabe », cite I24News.

Lors d’une séance à la Kenesset, Abbas Mansour, le chef du parti islamiste Ra’am, membre de la coalition gouvernementale a répondu. Et c’était en arabe: « Nous voulons que tous les partis pensent différemment. Personne n'a vendu le Néguev à Ra'am. Le Néguev reste en Israël, et ses habitants sont des citoyens d'Israël," a-t-il déclaré.

Pour lui, il est temps que le nouveau gouvernement israélien et l'opposition fassent progresser le "dialogue entre Juifs et Arabes, afin que nous nous comprenions et que nous ne nous considérions pas comme des ennemis." Son argument suit immédiatement:

"Nous appartenons à des religions et à des communautés différentes, mais il y a quelque chose qui relie tous les Israéliens, c'est notre citoyenneté". Son espoir est de "renforcer les liens entre les communautés juive et arabe".

La présence des Arabes et des Islamistes au Parlement ( dont la vice-présidente est une arabe) et maintenant au gouvernement n’a pas empêché les anti-Israël de poursuivre leurs critiques d’un Etat qu’ils qualifient d’apartheid. Peut-on imaginer un gouvernement de pays arabe et musulman avec des ministres juifs? A part le Maroc où un des grands conseillers du Roi est juif.