Chroniques électorales. Des animaux et des outils

Nous sommes donc en pleine campagne électorale et nous constatons que certaines pratiques des plus condamnables sont toujours présentes. Voici quelques constats.

1: Les partis n’ont pas de militants d’où le bric-à-brac qu’ils ont ramassé ici et là pour compléter leurs listes.

2: Certains pensent que puisqu’un membre de la famille peut gagner de l’argent facile, pourquoi pas toute la famille. Les Chabat et les Aba vont amasser un joli pactole.

3: Aucun parti n’ose parler des dossiers qui fâchent se contentant de généralités comme la dignité, l’égalité, le développement. La langue de bois est toujours aussi dure.

4: Le PJD veut faire croire aux gens que le TGV, les autoroutes, les ports, les aéroports et l’assurance maladie obligatoire c’est lui.

5: Tous les partis, même ceux qui se prétendent progressistes se sont alignés sur les islamistes en présentant des profils barbus et foulardés. Ce qui veut dire qu’aucun parti n’a de projet pour la société.

6: Les campagnes sont faites parfois par des voyous qui n’ont jamais touché à la politique et qui peuvent en venir aux mains.

6 bis: certains partis se déguisent en concurrents pour faire croire que ces derniers sont méchants.

7: La majorité des candidats ne savent pas ce qu’est un budget, un cahier des charges, une coalition, une alliance, un décret, un bulletin officiel. Il faudrait à l’avenir passer un test pour se présenter....

8. On a interdit l’achat de voix. On a remplacé l’argent par des poulets, de la farine enfin tout ce qui se mange.

9: La majorité des partis ne sont pas connus. Même chose donc pour les animaux ou les outils de leurs logos.

10: Un chef de parti et de gouvernement publie une photo en tenue de gardien de mosquée avec un caftan et des sandales en plastique. Comme quoi « je n’ai pas changé; je suis toujours le même étranger ».

11: On a toujours ces tableaux grossièrement tracés sur les murs avec les logos des partis. La préhistoire de la politique.