Lors d'une réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine tenue au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement sous le thème "Gestion des risques des catastrophes en Afrique: défis et perspectives de protection de la sécurité humaine", le président algérien Abdelmajid Tebboune a adressé un message à ses homologues, via le ministre des Affaires étrangères. Voyons donc ce qu’il a dit.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra invite les pays africains à élaborer une approche continentale et une solution commune pour faire face aux répercussions des catastrophes naturelles sur les pays et les peuples du continent.
C’est bien, tout le monde dirait la même chose. Mais là où ça devient intéressant c’est quand il affirme que "beaucoup reste à faire pour renforcer notre capacité collective à fournir aide et assistance en temps réel à tout pays sinistré ». Mais il y a des pays qui le font déjà. Le problème n’est pas de trouver des pays pour assister mais des pays qui accepteraient l’aide de leurs voisins. Comme si le diplomate a oublié que le Maroc avait proposé à son pays des Canadair pour l’aider à lutter contre les incendies en Kabylie.
La solution judicieuse serait que chaque pays emploie ses ressources de manière rationnelle. Les Algériens sont tombés des nues quand ils ont vu que leur pays, riche en hydrocarbures, n’a pas un seul Canadair alors que le voisin, sans ces richesses, en a déjà plusieurs.
Le ministre poursuit: « Ce faisant, nous devons, prendre en compte les enseignements tirés des récentes expériences qui ont démontré que les réponses dans les situations d'urgence sont généralement fragmentées ou très tardives, voire totalement absentes ». C’est complètement faux de dire que les réponses arrivent en retard. Le Maroc avait proposé son aide temps.
Ce qu’il faut plutôt, c’est dépolitiser la coopération dans ce domaine et surtout oublier les egos démesurés. N’est-ce pas élémentaire cher voisin?