Ainsi, l’instance exécutive des Nations Unies a consacré, encore une fois, la prééminence de l’initiative d’autonomie, sous souveraineté marocaine, présentée par le Maroc le 11 avril 2007, en se félicitant des efforts "sérieux et crédibles" du Royaume, reflétés dans la proposition marocaine.

Fin de l’attente du Polisario. Et de l’Algérie aussi. En effet le Conseil de sécurité, à travers la résolution consacre le principe des « tables rondes, avec la participation de toutes les parties, comme seul mécanisme de gestion du processus politique, la finalité du processus devant déboucher sur une solution réaliste, durable et basée sur le compromis », souligne le ministre des Affaires étrangères Nacer Boutita. Ceci veut dire que la responsabilité de l'Algérie dans ce processus est bien établie. Le CS a également exprimé des inquiétudes quant à la rupture du cessez-le-feu. Un clin d’œil au Polisario et à ceux qui le manipulent qui ont manigancé pour déterrer la hache de guerre.

Bref, la seule solution qui soit réaliste dans ce conflit est l’autonomie, sous la souveraineté du Royaume du Maroc, sachant que le Polisario ne peut pas se proclamer seul et unique représentant du peuple sahraoui. Doit-on rappeler que les habitants des provinces du Sud ont réalisé le plus fort taux de participation aux dernières élections générales. Ils ont choisi leurs conseils locaux, régionaux et leurs véritables représentants.