Covid-19. Le menu sans champagne du gouvernement
C'est cuit pour le réveillon, c'est cuit pour le business

La décision est très dure pour le secteur du tourisme et de la restauration. La décision du gouvernement est sans appel, toutes les célébrations seront purement et simplement interdites. Plus de réveillon donc parce qu’en plus le couvre-feu sera instauré dès minuit et il sera effectif jusqu’au premier janvier 2022 à 6 heurtes du matin. Une belle manière de commencer l’année.

Mais voyons un peu si tout est cohérent. Parce que, tout de même, une décision doit être cohérente. Sinon c’est du n’importe quoi. Le gouvernement veut protéger les citoyens et le pays contre les effets néfastes du Covid et surtout de ce "très méchant" Omicron. On est d’accord, c’est bien, merci le gouvernement.

Sauf que... il y a un petit quelque chose qui peut susciter la curiosité. Dans ce blocus généralisé, décidé par un groupe d’experts pour 40 millions de personnes, les restaurants auront le droit de rester ouverts jusqu’à 23 heures 30mn.

Autrement dit, des gens vont être mélangés, ce que justement on voulait éviter en interdisant le réveillon et toutes les festivités liées à cette occasion. Ou du moins c’est qu’on a compris. Le virus a-t-il l’intention de s’attaquer seulement aux réveillonneurs? On le penserait forcément puisque, à quelques éléments près, on est au restaurant comme on aurait pu être au réveillon.

C’est pratiquement la même chose. Même si on appelle les activités du jour de l’an de programmes spéciaux, il n’y a que le menu et le champagne qui font la différence avec n’importe quel restaurant. Bien sûr il y a aussi le feu d’artifice, mais que peut Omicron contre le feu? C’est un truc que seuls les experts peuvent comprendre.

Mais alors pourquoi 23H30 et pas 23H00? A 30 minutes du passage à la nouvelle année? Qu’ont de si spéciales c’est 30 minutes? Est-ce là que le danger est le plus inquiétant? Je dirais bravo à l’expert qui nous l’expliquerait. Il aurait droit au prix Nobel de médecine ou de chimie, c’est selon l’explication qu’il aura fournie. A moins que ce soit un économiste qui remporte le Nobel en exposant la théorie suivante: « L’effet du n’importe-quoi sur la croissance ».

Portons un toast au génie!