Location de voitures. Le marché peine à redémarrer
Les mesures anti-pandémie ont été très néfastes pour les loueurs de véhicules.

Les loueurs de voitures au Maroc sont en colère. Le secteur est en mauvaise passe et ils déplorent l’indifférence des autorités. Ils comptent user de tous les moyens pour se faire entendre.

La fédération des associations de location au Maroc prévoit un sit-in le 30 décembre prochain devant le ministère du transport à Rabat. Les professionnels sont frappés de plein fouet par les effets de la pandémie. Ils peinent à redémarrer. Ils tiennent ainsi à exprimer leur désarroi et appellent le ministère à réagir pour les sauver.

Outre l’inclusion du secteur parmi les activités les plus touchées par les effets de la pandémie, les opérateurs revendiquent la réactivation du comité de veille économique avec l’adoption de la possibilité de demander un report gratuit des échéances des prêts pour les six premiers mois de 2022. Ils veulent aussi une exonération des intérêts résultant du report du paiement de leurs dettes et de la vignette sur le stock de voitures pour l’année prochaine.

Autres doléances phares : Arrêt des suivis fiscaux lors de cette période critique et exonération de certaines taxes pour les TPME touchées par la pandémie au cours des deux dernières années et des deux années prochaines pour les soutenir et leur permettre de continuer d’exister et redémarrer. Sur le volet assurances, les professionnels appellent le ministère à intervenir auprès des compagnies afin de baisser les tarifs relatifs, en particulier la responsabilité civile.

La fédération préconise également la mise en place d’un contrat unifié reconnu par tous les départements ministériels et la révision du cahier des charges en fonction des exigences de la profession. Elle revendique également la numérisation du processus de l’octroi des différents certificats et permis liés à l'activité de location de voitures, le retour à l’ancien régime relatif à l’exonération de la TVA lors de l'acquisition de voitures neuves et la vente des anciens véhicules avec une révision à la baisse du taux appliqué à la profession de 20% à 10%.