Affaire Pegasus - Me Olivier Baratelli : «Les artifices utilisés par les diffamateurs du Maroc sont scandaleux»
Maître Olivier Baratelli, avocat du Maroc dans "l'affaire Pegasus"

Maître Olivier Baratelli est, avec Me Rodolphe Bosselut, l’avocat du Maroc dans «l’affaire Pegasus». Dans cette déclaration-vidéo donnée à nos confrères d'AtlasInfo, il déconstruit les «artifices inutiles» utilisés par les médias français poursuivis en justice par le Royaume, dans une vaine tentative d’échapper à leur condamnation pour diffamation.



"Les grands médias français qui ont claironné le 18 juillet et 2021 que le Maroc avait utilisé Pegasus veulent absolument aujourd'hui esquiver le débat. Ils ne veulent surtout pas qu'on aborde le fond du dossier car aujourd'hui l'enquête en France a démontré que c'était faux et que comme je l’ai toujours dit le Maroc n'a jamais utilisé le logiciel Pegasus", tranche Maître Olivier Baratelli au micro d'AtlasInfo.

"On utilise des artifices de procédure autour de la recevabilité de la plainte, pour faire un écran de fumée et pour éviter le débat de fond. Je trouve cela parfaitement scandaleux et parfaitement", poursuit-il.

Et l'avocat du Maroc d'ajouter: "C'est aussi irrespectueux pour le Maroc, pour les Marocains et les marocaines qui ont droit de connaître la vérité et que la presse française arrête de les salir".

Me Baratelli assure que ceux qui sont prévenus aujourd'hui risquent une condamnation pénale pour diffamation. "Vous imaginez bien qu'ils essaient d'échapper par tous moyens, y compris les plus vils, les plus inutiles et les plus faibles, à cette condamnation", fait-il remarquer.

Et l'avocat de conclure : "On a entendu dire que nos citation seraient imprécises, elles ne le sont pas. C’est juste une carte qu’on tente de jouer. Les services secrets marocains sont accusés d'avoir utilisé le logiciel Pegasus, c'est exactement, à la virgule près, ce qui est dit dans les citations. Il n'y a donc aucune ambiguïté ni aucune précision. Ce dont l'état marocain se plaint, c'est que ces services soient salis de la sorte par ces accusations de la presse française."