Miss France. Des candidates affamées crient au scandale
Concours Miss France 2022

Plusieurs candidates à l'élection du concours Miss France se sont confiées sur le calvaire vécu par les participantes. Les témoignages glaçants publiés dans le Parisien font grincer des dents.

Avoir une carrière de Miss n’est pas toujours glamour. Le métier des strass et paillettes qui fait rêver de nombreuses adolescentes dans le monde a ses dessous glauques, et ce sont plusieurs candidates du mythique concours Miss France qui lèvent aujourd’hui le voile sur certaines vérités laissées souvent sous silence dans le milieu ultra fermé de la Mode.

Succèdant à Geneviève de Fontenay, Sylvie Tellier dirige d'un bras de fer le concours Miss France.


Salaire trop faible, conditions de préparation déplorables au concours, rythme effréné imposé par la production... les témoignages révélés ce samedi 22 janvier 2022 dans le Parisien font froid au dos. « Certaines prétendantes ont perdu jusqu’à 6 kilos », peut-on lire. Et ce, à cause du « manque de nourriture. On ne nous donnait clairement pas assez à manger », raconte une candidate anonyme. « Parfois, on se faisait livrer des plats en plus. On avait l’impression de faire un Koh-Lanta », témoigne la jeune femme qui pointe du doigt la directrice de Miss France, Sylvie Tellier réputée pour être trop sévère et autoritaire.

En plus du manque de nourriture, le programme était surchargé. « On enchaînait les chorégraphies de près de dix heures par jour et le soir, on devait assister à des dîners de représentation. Plus les prises de vues, les clips et les interviews... On ne se couchait pas avant minuit ».

Un véritable cauchemar que plusieurs prétendantes ont fui. Selon l’article du Parisien, beaucoup de candidates n’auraient pas tenu « le rythme imposé par quinze jours de répétitions ». Une ancienne participante raconte « qu’avec le manque de sommeil, certaines filles ont eu des problèmes de tension ou sont tombées malades. » Une autre figurante explique : « Beaucoup craquent au moment des répétitions. On se disait entre filles qu’on devrait être payées du premier au dernier jour parce que sans nous, il n’y aurait pas de show. »