Algérie. Le monopole bananier du fils du président
Laisse le pourrir

Nous avons déjà vu des vidéos où des Algériennes et des Algériens se plaignent de ne pas pouvoir acheter des bananes devenues trop chères pour leurs petits budgets. Une situation incompréhensible dans un pays aussi « riche » et « grand » comme se plaisent à le répéter le général Chengriha et le président Tebboun.

Le comble d’une république bannière est de ne pas pouvoir y acheter des bananes. C’est ce qui arrive en Algérie où le kilo de bananes se vend 800 dinars, soit l’équivalent de 54 dirhams marocains, alors qu’à l’importation, son prix est juste de 230 dinars (15,72 DH). Et comme le dit un Algérien exilé, 20 Kg de bananes engloutissent la totalité du SMIG. On se demande où va l’écart. On va bientôt le savoir.

Pourquoi est-ce si cher alors que sur le marché mondial les bananes sont abondantes? C’est la question qui a conduit les services de sécurité algériens à mener une enquête. Et les résultats sont énormes.

Le commerce des bananes est monopolisé par deux personnes de grande influence... paternelle. Le premier est Khalib Tebboun, donc le fils de l’autre. Le deuxième est le fils du ministre du commerce en personne. Quand les papas sont bien placés, les enfants peuvent se faire plaisir.

Lorsque les résultats de l’enquête sont parvenus au responsable de la sécurité, le dossier a changé de trajectoire, pas question de froisser le président et son ministre qui avait d’ailleurs dédouané son ministère des restrictions sur les importations de bananes, jetant tout sur le dos du ministère de l’agriculture.

A y réfléchir de près, il n’y a pas que les bananes qui vivent ce traumatisme, dans un pays où la pomme de terre, lue lait, l’huile... sont distribués sous bonne garde de forces spéciales.

La preuve que les bananes ne sont pas abordables dans une république bananière .

Réaction des consommateurs, le boycott. Leur slogan le plus répandu dit ceci: c’est le consommateur qui fixe le prix des bananes, pas la mafia,