CDH-ONU. Une ONG internationale dénonce l’Algérie et le Polisario
Même si les manifestations sont durement réprimées, les voix libres s'élèvent de plus en plus fort dans les camps de la honte à Tindouf

Le «Réseau Unité pour le développement» a transmis par écrit au Conseil des Droits à Genève des lettres de dénonciation des crimes commis par le Polisario contre les séquestrés de Tindouf avec la complicité des autorités algériennes.

Pourquoi c'est grave ?

Dans les camps de la honte, des militants sont jetés en prison sans procès, des violences sont commises au quotidien, des enfants sont militarisés,... Cette situation, dénoncées à maintes reprises devant les instances onusiennes, vient d’être rappelée à Genève par le «Réseau Unité pour le développement».



Cette ONG internationale met le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU et donc les Nations unis et la communauté internationale face à leur responsabilité.

Que faire ?

Dans ses lettres soumises au Conseil des droits de l’Homme et envoyées également à l'Assemblée Générale de l'ONU, le président de l'ONG, Mohamed Vall Barka, transmet aux plus hautes instances onusiennes les appels au secours lancés par les séquestrés de Tindouf.



Ces dernier, écrit-il, réclament leurs droits les plus élémentaires à la liberté d’expression et à la fin de la répression qui les frappent au quotidien de la part des miliciens du Polisario au su et au vu des autorités algériennes.

Vall Barka souligne que la solution existe et elle a été proposée par le Maroc à travers le plan d’autonomie déjà soumis à l’ONU qui l’a salué.

Qu'attend-on alors ?

Entretenir le statuquo, prévient le «Réseau Unité pour le développement», c’est condamner les séquestrés de Tindouf à continuer à vivre leur clavaire, c’est rester les bras croisés alors que des enfants sont embrigadés au sein de milices militarisées, c’est fermer les yeux sur le piétinement des droits humains les plus élémentaires. L’ONG internationale insiste : Il faut agir et vite !

Lettres du «Réseau Unité pour le développement»