« Le port Dakhla Atlantique jouit d’un emplacement idéal pour les investisseurs désirant développer leurs activités sur l'Afrique de l'Ouest et l'Amérique latine », estime l’investisseur espagnol dans le secteur de l’agriculture, Steven Santiago. De son côté, le PDG de l’entreprise Serra exclusives spécialisée dans le secteur des énergies renouvelables, note que ce port est amené à jouer un rôle stratégique dans le développement de tout le continent africain.

En gros, les membres de la délégation espagnole en visite à Dakhla en marge du forum d’affaires Maroc/Espagne n’ont pas caché leur surprise du gigantisme du futur site et ont suivi avec grande attention la présentation des détails du dit projet.

Avec une enveloppe de 12,4 milliards de dirhams, le port Dakhla Atlantique va changer le visage de la région. Il a pour vocation, comme l’explique le chef de service communication à la direction d’aménagement du projet de doter la région d’un outil logistique moderne et évolutif qui permettra de saisir les opportunités futures offertes par le secteur du transport maritime à l’échelle internationale. Il va contribuer aussi, selon le même interlocuteur, à la croissance économique et sociale de toute la région Dakhla Oued Eddahab.



Dans le détail, le projet englobe un pont d’accès maritime et de trois bassins. Le premier est destiné à la réparation navale, le second à la pêche et un autre port pour le commerce. Ce dernier dispose d’une capacité équivalente à 5 millions de tonnes de carburant, 10 millions de tonnes de conteneurs et 20 millions de tonnes de marchandises.

Les travaux de construction ont démarré en octobre 2021. Et la durée nécessaire pour la réalisation du dit projet va s’étaler sur 83 mois pour un démarrage effectif prévu en 2029.