Algérie. Que tout brûle pourvu que le Polisario survive

Les incendies, tout le monde en souffre. Il y en a eu au Portugal, en Grèce, en Espagne, au Maroc…où ils ont été combattus efficacement. En Algérie c’est un autre scénario. Non seulement les moyens manquent mais en plus on refuse l’aide tant que le Polisario n’a pas donné sa bénédiction.

43 morts. C’est le lourd bilan, officiel, des incendies de forêts qui ont endeuillé les Algériens. Les dégâts matériels sont incommensurables. Preuve de la violence de ces événements déplorables, certaines victimes n’ont pas encore été identifiées. C’est d’autant plus préoccupant que la menace des incendies plane toujours sur de nombreuses régions du pays dont El Tarf où les flammes continuent de ravager les forêts.

D'après la Protection civile, 31 incendies ont été éteints au cours des dernières 24 heures à Chlef, Batna, Blida, El Tarf, Bejaïa, Tizi Ouzou, Alger, Jijel, Guelma, Sétif, Skikda, Médéa, Boumerdes, Bordj Bou Arreridj, précise la MAP.

Ce bilan rappelle celui de l’année dernière qui a enregistré 90 morts et 100.000 hectares de taillis complètement brûlés.

Pourquoi est-ce arrivé juste en Algérie alors que des pays qui ont connu des incendies autrement plus violents n’ont à déplorer aucune victime parmi les populations?

Il est regrettable de constater que l’Algérie, pourtant abondamment pourvue en forêts ne dispose pas de matériel de lutte contre les incendies. Il est tout aussi déplorable que ce pays ait refusé en 2021 l’aide de son voisin le Maroc qui avait mis à sa disposition ses canadairs au moment où sa demande aux pays européens avait été rejetée.

Pire encore, les dirigeants algériens ont eu recours à la Russie qui leur a fourni un avion mais qui est tombé en panne, selon les autorités, juste au moment où on avait besoin de lui.

Voilà ce qui arrive quand on politise tout. Quand il s’agit de catastrophes naturelles, tout le monde aide tout le monde. On ne fait pas intervenir les calculs politiques. Au contraire, les opérations d’aide peuvent améliorer les relations entre des pays en froid ou carrément en conflit. Car, après tout, il s’agit de la vie des citoyens. Ce n’est pas le triomphe d’une position politique qui compte, c’est même ridicule de le penser.

L’Algérie avait conclu un accord avec l’Espagne pour l’achat de canadairs. Or, suite à la position claire et sans ambiguïté de ce pays vis-à-vis de la question des provinces du sud du Maroc, l’opération a été annulée. Autrement dit, toute relation qui ne ferait pas plaisir au Polisario serait définitivement enterrée. On peut donc dire que les victimes algériennes des incendies doivent leur malheur au Polisario auquel leurs dirigeants s’accrochent, croyant toujours, comme dans les années 70, que c’est le moyen d’affaiblir le Maroc.

Le Polisario qui siphonne déjà une part importante de l’argent des Algériens leu fait supporter encore plus de drames et de malheurs. Le pauvre agriculteur, mort calciné dans les flammes, est la victime d’un jeu politique qui n’en est plus un depuis des décennies.

Ce n’est plus un jeu parce qu’il n’y a plus rien à ramasser, plus rien à parier. Le Maroc a sécurisé son territoire et a si bien développé ses province du sud qu’il serait vraiment insensé, même stupide, de croire qu’un jour ces territoires seraient sous un autre drapeau et qu’ils auraient un autre hymne national. C’est terminé, il faut oublier.