Emmanuel Macron à la Presidency of the republic of Algeria
Le pupitre Macron, le pupitre !

En France, la visite du président Emmanuel Macron laisse un goût amer. On parle même d’humiliation.

La chose n’est pas passée inaperçue et cela a fait beaucoup de mal en France. La conférence de presse des présidents français et algérien a révolté les Français à cause de la langue anglaise. Sur le pupitre il est indiqué le nom de la république algérienne en arabe et en anglais. Pas de français alors que l’invité est français et que cette langue est largement parlée par les Algériens, surtout l’élite du pouvoir.

On se rappelle que cette question de langue a souvent été exploitée par le régime d’Alger comme arme contre la France dont le président avait si crûment critiqué le pouvoir algérien et affirmé que l’Algérie est une création française.



En France , ce coup a été relevé par Stephane Rozès. « Combien de temps encore la France va-t-elle se faire humilier par les gouvernements algériens de despotes corrompus qui crachent sur notre pays mais s’y font soigner, y cachent leur argent et nous envoient leurs ressortissants qui pourraient et devraient les renverser » s’est-il demandé sur son compte Twitter, ajoutant « comment est-ce possible que le président Macron ait accepté une telle humiliation ? » avant de poser la question finale: « les autorités algériennes ont-elles prises d’une quelconque façon sur Emmanuel Macron? ».

Pour Paul de Villepin, le pupitre « presidency of the republic » d’Emmanuel Macron hier en Algérie étonne et irrite les diplomates du Quai d’Orsay qui travaillent à la promotion du français. Les diplomates doivent bosser dur.



Évidemment, tout le monde a dû voir ce pupitre offensant pour la France et qui montre l’ampleur du chantage opéré par un régime dont le président a affirmé que la langue française était un butin de guerre. Une phrase qui aurait pu avoir du sens si c’est l’Algérie qui avait conquis la France et si le régime d’Alger n’était pas aussi oppresseur. Sur France 24, Sébastien Boussois, chercheur spécialiste du Moyen Orient trouve que l’Algérie confirme l’idée que l’Algérie est le seul pays où c’est l’armée qui a une nation.