Santé. La variole du singe fait un premier mort en Belgique
La Belgique a enregistré cette semaine le premier décès d'un patient souffrant de la variole du singe, signale l'institut belge de santé publique Sciensano dans son rapport hebdomadaire.
Au 29 août dernier, la Belgique, pays de 11,5 millions d'habitants, comptait «706 cas confirmés de ‘‘Monkeypox’’ (Variole du singe)», selon Sciensano. Parmi ces malades, souffrant presque tous des lésions cutanées, «principalement dans la région anale-génitale», 32 ont été hospitalisés, précise la même source, soulignant que deux d'entre eux «avaient un trouble immunitaire sous-jacent».
«À ce jour, un décès a été signalé chez une personne présentant des problèmes de santé sous-jacents», poursuit le rapport.
En Europe, où l'épidémie est apparue en mai, l'Espagne avait déjà recensé fin juillet deux décès de patients atteints du virus, sans là non plus établir formellement un lien de cause à effet.
L'épidémie touche principalement la communauté gay, et la plupart des transmissions ont lieu lors de rapports sexuels. Mais l'OMS insiste beaucoup sur la nécessité d'éviter toute stigmatisation d'une communauté précise, qui pourrait amener ses membres à cacher la maladie, ne pas se faire soigner et continuer à la répandre.
L'organisation avait déclenché son plus haut niveau d'alerte le 24 juillet pour tenter d'éviter que l'épidémie ne prenne encore plus d'ampleur et qu'elle ne s'installe définitivement.
Depuis fin août, la propagation du virus connaît un début de ralentissement en Europe, d'après l'OMS, ce qui est corroboré par les chiffres officiels en Belgique (36 cas enregistré lors de la dernière semaine contre 47 la précédente).
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«À ce jour, un décès a été signalé chez une personne présentant des problèmes de santé sous-jacents», poursuit le rapport.
L'épidémie touche principalement la communauté gay, et la plupart des transmissions ont lieu lors de rapports sexuels. Mais l'OMS insiste beaucoup sur la nécessité d'éviter toute stigmatisation d'une communauté précise, qui pourrait amener ses membres à cacher la maladie, ne pas se faire soigner et continuer à la répandre.
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