Industrie automobile. Quelles pistes de relance?
Les professionnels se réuniront à Tanger pour mettre en place une stratégie pour la relance du secteur de l’industrie automobile.

Arrivée de véhicules électriques, décarbonation… de nouveaux défis à relever pour l’industrie automobile. Compte tenu des répercussions de la crise pandémique, un plan de relance est prévu pour la période à venir.



« L'édition 2022 de l'automobile meetings Tangier-Med (AMT) sera l’occasion de faire le point sur plusieurs sujets qui font l’actualité de l’industrie automobile marocaine, en l'occurrence les répercussions de la crise pandémique du coronavirus, le changement de la Supply Chain, les difficultés d’approvisionnement et l'impact du coût élevé de l’énergie sur le secteur industriel marocain », explique le vice-président de l'AMICA, Rachid Machou lors d’une rencontre dédiée à la présentation du programme de la 7ème édition de cet événement qui se tiendra, du 26 au 28 octobre à Tanger sous le thème "Quelle stratégie pour la relance du secteur de l’industrie automobile".

L’AMT sera également l’occasion de présenter les dernières innovations dans le domaine de l'automobile et les opportunités d'investissement et d'échange entre le Maroc et l'Europe.



Aujourd’hui, l’industrie automobile fait face à de nouveaux challenges. «La voiture de demain devra être électrique, autonome en matière de conduite, connectée et décarbonée », souligne à l’Observateur du Maroc et d’Afrique, le président de l’AMICA, Hakim Abdelmoumen. Il ajoute que «cela représente une contrainte, mais aussi et surtout une opportunité pour le Maroc qui assemble déjà deux voitures électriques ».

Au programme de cette édition de l’AMT figurent des rencontres entre professionnels, ainsi que des conférences et des tables rondes thématiques animées par des experts du secteur automobile. Cet événement réunira les grands acteurs de la filière aux niveaux national et international, dont les constructeurs automobiles installés au Maroc, et les équipementiers de rang 1 et 2 présents dans le pays, en plus des logisticiens et des représentants des bureaux d’études et des administrations marocaines en relation avec la filière automobile.