Science. SWOT, le satellite qui dira tout sur les eaux terrestres
SWOT embarqué à l'aéroport de Nice en France, direction la Floride. Photo, Aéroports de la Côte d’Azur/J. Kelagopian

Le satellite franco-américain SWOT a quitté les bâtiments de Thales Alenia Space en France, pour rejoindre son lanceur Falcon 9 de Space X en Floride. Sa mise en orbite est prévue pour la fin de cette année. Une fois opérationnel SWOT fournira aux océanographes et aux hydrologues des informations d’une importance capitale.

Dans 2 mois le satellite SWOT, spécialisé dans l’altimétrie radar de précision sera lancé avec deux instruments extrêmement utiles pour réaliser une cartographie complète des surfaces d’eau océaniques et continentales tous les 21 jours.

Parmi les instruments embarqués, le radar interférométrie et altimétrique KaRIn, qui permet une véritable rupture technologique en termes de technique de mesures.

SWOT est ainsi le précurseur des futures missions d’altimétrie. Perché à 890 km d’altitude il fournira aux océanographes et aux hydrologues des informations cruciales dont le suivi de la surface des océans avec une précision de l’ordre du centimètre et l’étude précise des réserves d’eau terrestres (lacs, rivières, fleuves...).

Il sera alors plus facile de « comprendre les cycles de l’eau à l’échelle mondiale ainsi que les risques hydrologiques importants (inondations) et la gestion des eaux continentales », explique Thierry Lafon, chef de projet SWOT au Centre national d'études spatiales (CNES).