Joel Randriamandranto : «Le Maroc pourra nous aider à renforcer les compétences des opérateurs touristiques malgaches »
Joel Randriamandranto, ministre du tourisme à Madagascar.

Rencontré en marge de la troisième édition du Choiseul Africa Business Forum à Casablanca, le ministre du tourisme malgache, Joel Randriamandranto, a mis l’accent sur les opportunités de coopération entre le Maroc et Madagascar dans le secteur qu’il représente. (vidéo)



Après avoir dressé un état des lieux du secteur de tourisme à Madagascar, qui adopte aujourd’hui un plan de relance très ambitieux après la période de la crise sanitaire, le ministre du tourisme du pays, Joel Randriamandranto, explique à l’observateur du Maroc et d’Afrique que Madagascar peut compter sur le Maroc dans le développement des compétences des opérateurs touristiques malgaches. «Nous avons rencontré l’un des responsables de la formation professionnelle au Maroc qui est prêt à nous apporter le soutien nécessaire en matière du renforcement des compétences de nos opérateurs touristiques », confie le ministre ajoutant que cela ouvrira la voie à des échanges d’expérience entre les deux pays dans le secteur. Aussi, le ministre insiste sur les liens historiques entre les deux pays. Et il souligne que la volonté est d’aller au-delà via le développement de la relation économique bilatérale dans plusieurs secteurs notamment celui de l’énergie ou encore l’agriculture.



Sur les objectifs de sa participation à la troisième édition du Choiseul Africa Business Forum à Casablanca, à côté d’une forte délégation malgache pilotée par le président de Madagascar, lui-même, Andry Rajoelina, le ministre note que Madagascar est une terre d’opportunités et que le pays veut attirer les investisseurs dans plusieurs secteurs notamment celui du tourisme. «Nous voulons doubler voire même tripler le nombre de touristes par rapport à la période d’avant crise. D’où le besoin d’augmenter le nombre de chambres et d’hôtels dans la destination. Pour nous, ce forum est une occasion pour exprimer nos besoins et présenter les opportunités d’affaires afin d’attirer les investisseurs et les encourager à investir dans le pays », conclut Joel Randriamandranto .