Décarbonation. Il faut mettre le turbo ! 
Bank Of Africa signe deux conventions avec l'AMEE et le Cluster énergies renouvelables.

La décarbonation devient une nécessité irréversible du devenir de notre industrie. Et Bank Of Africa s’engage fortement à faire relever le défi.



« Le Maroc s’oriente vers la décarbonation totale de son outil de production. Et notre ambition est d’être la base industrielle décarbonnée la plus compétitive au monde », assure le ministre de l’industrie et du commerce, Ryad Mezzour, lors d’une rencontre organisée par Bank Of Africa avec les industriels et leur écosystème sous le thème : « Décarbonation, levier de compétitivité pour l’entreprise marocaine ». L’objectif est d’apporter des réponses concrètes aux besoins des entreprises en matière de décarbonation. Présent à cette occasion, le président du groupe Bank Of Africa, Othman Benjelloun a noté que « le principal défi de ce siècle est de réussir la transition progressive et équitable vers une économie de bas carbone qui permettra son verdissement avec la création de nouvelles opportunités d’emplois décents ».

Aujourd’hui, l’industrie marocaine représente 30% des émissions de CO2 « énergie » dont 50% d’émissions directes issues de la combustion d’énergies fossiles et 50% d’émissions indirectes liées principalement aux usages de l’électricité. Selon Mezzour, décarboner son outil de production permettra d’économiser 30% de charges énergétiques par rapport au coût actuel. «Il faut s’y mettre. C’est le moment ou jamais. Une kyrielle de mécanismes de financement, de subventions...sont mis en place aujourd’hui. Il faut saisir cette opportunité et aller plus vite. Nous n’avons que quatre ans pour réussir cette transition », insiste le ministre.



Pour sa part, l’administrateur directeur général délégué de BOA, Brahim Benjelloun-Touimi a souligné qu’avec l’objectif d’atteindre un taux d’énergie renouvelable de 50% d’ici 2030, le concours de tous les acteurs économiques, publics et privés, devient primordial. Il ajoute qu’aujourd’hui, un financement durable nécessite au préalable un fond, une subvention et du consulting pour un bon accompagnement des entreprises marocaines dans leur transition énergétique".

A l’issue de la rencontre, deux conventions ont été signées en vue de contribuer à la mise en œuvre de la stratégie bas carbone adoptée par le Maroc. La première, paraphée entre le groupe Bank of Africa (BOA) et l'Agence Marocaine d’Efficacité Énergétique (AMEE) entend promouvoir la durabilité et le montage des projets à travers un appui technique apporté par l'agence, et la Banque s'engage à s’occuper de l'ingénierie financière et réaliser financièrement les projets. La deuxième convention signée entre BOA et le Cluster énergies renouvelables (EnR) porte sur une offre de formation. BOA s'engage de répondre aux besoins d'exploitation et ceux d'investissement. Ces conventions sont valables pour deux ans renouvelables une fois.

Après l’étape Casablanca, l’évènement sera décliné en rencontres régionales sur Agadir, Tanger, Fès et plusieurs autres villes nationales.