Marche Verte. Le cadeau de l'"erreur de graphics"
Un beau cadeau pour la Marche

Chaque pays membre de la Ligue arabe peut faire le bilan de sa participation, c’est légitime. Qu’est-ce qu’il y a gagné? A-t-il perdu quelque chose? Aurait-il pu obtenir plus? Même s’il n’y a rien à obtenir. En tant que Marocain, j’essaie d’établir le bilan de mon pays. Et je dois dire que je suis très satisfait.

Premièrement, nous avons pu constater que le Polisario n’est qu’un outil pour l’Algérie qui a dû rectifier son erreur « graphique » qui a montré le Maroc sans ses provinces du Sud. Non seulement rectifié mais il y a eu deux excuses, l’une des responsables politiques et l’autre de la télévision qui a commis cette « erreur ».

La Ligue arabe était d’ailleurs catégorique, pas question d’atteindre à l’intégrité du territoire marocain. Et là, je dois dire que le sommet peut se terminer pour nous, l’Algérie a confirmé qu’elle est le principal acteur du conflit autour des provinces du Sud.

A quelques jours de la fête de la Marche Verte, c’est un beau cadeau. A ne surtout pas refuser. Bref, le Polisario, son président, ses ministres, ses ambassadeurs, ses fonctionnaires et ses agents secrets peuvent s’attendre à d’autres surprises de la part de l’Union africaine.

Le sommet de la Ligue arabe a montré que l’Algérie porte les mercenaires comme un lourd fardeau et qu’elle est prête à s’en décharger à la prochaine montée.

Deuxièmement, La diplomatie royale est respectée dans tous les pays arabes. L’exception algérienne est compréhensible, le contraire aurait été un peu bizarre. Les Algériens ont tout fait pour négliger la présence marocaine. Toutefois, le diplomate en chef, Nasser Bourita s’est occupé de tout à la place de tous les Marocains. Le ministre des Affaires étrangères algérien ne l’a pas reçu? Qu’importe, l’accueil que lui ont réservé ses homologues a été extraordinaire, surtout le ministre des Affaires étrangères de Mauritanie. La diplomatie marocaine était la star de la réunion des ministres et plus tard des chefs d’Etats. Que demande le peuple?