Médias: L'ANME dresse son bilan mitigé
Les membres du Bureau exécutif de l'ANME

L’Association nationale l'ANMEdes médias et des éditeurs saisit l’occasion de la Journée nationale de l’information et de la communication pour évaluer la situation du secteur, faire le bilan de toute une année, des réalisations mais aussi des chantiers toujours ouverts.



Célébrée chaque 15 novembre, la journée nationale de l’information et de la communication a été l’occasion pour l’ANME de revenir sur les réalisations et les projets à venir. Un bilan qui intervient dans un contexte particulier toujours aussi marqué par la crise liée au Covid-19.

Conjoncture exceptionnelle

« Nous célébrons cette journée dans une conjoncture exceptionnelle. Le secteur qui ne s’est pas encore remis des lourdes séquelles de la crise sanitaire, est toujours aussi souffrant. Une situation qui impacte profondément les conditions professionnelles et sociales des journalistes dans de nombreux supports », explique l’ANME dans un communiqué rendu public ce mardi 15 novembre 2022.

Annonçant la couleur, l’association estime qu’au-delà de la célébration, cette journée devrait être un moment d’introspection et d’évaluation. « Nous saisissons cette occasion pour faire le bilan d’une année d’activité, de ce qui a été réalisé et de ce qui nous reste à faire. C’est également une opportunité pour explorer de nouveaux horizons et identifier de nouvelles perspectives pour la profession», ajoute l’ANME.

Eclaircies

Se réjouissant des réalisations, les éditeurs n’oublient pas de saluer les efforts déployés et les chantiers ouverts visant le développement du secteur. Soutien à la presse (sans lequel de nombreuses publications auraient disparu à cause de la crise sanitaire), liberté d’expression et d’opinion, implication des médias et des journalistes dans le processus du pluralisme politique et démocratique engagé par le Maroc... sont autant d’éclaircies recensées par l’ANME et qui rendent le tableau beaucoup moins sombre.

L’association estime d’ailleurs que cette journée constitue l’occasion idéale pour plaider la cause des médias et du secteur en général. « Ce secteur est en effet le miroir qui reflète le plus fidèlement les mutations et les évolutions sociales, économiques et politique du pays. Une raison de plus pour renforcer son indépendance et ses capacités pour une modernisation structurelle afin d’accomplir au mieux son rôle de catalyseur de développement et de démocratisation », souligne l'Association.

L'ANME réclame plaide pour une nouvelle formule pour encourager l’investissement dans le secteur loin du classique «soutien à la presse ». « Ceci à travers une stratégie intégrale axée sur l’élément humain et visant le renforcement des organes de la presse et de leur compétitivité pour qu’ils puissent accomplir leur mission », conclue le communiqué.