Vidéo. Le frustrant débat sur les énergies renouvelables à la COP27 achevé à Marrakech
Saïd Mouline répondant aux questions du rédacteur en chef du Jerusalem Strategic Tribune, Eran Lerman.

La crise énergétique mondiale et les solutions possibles devant être déployées aux niveaux local et régional pour y faire face étaient l’une des brûlantes questions débattues au Global Investment Forum, organisé les 16 et 17 novembre à Marrakech par Global Media Holding en partenariat avec le Jerusalem Post. De retour de la COP27, le patron de l’AMEE a achevé à La Mamounia le débat entamé à Charm el-Cheikh.

En ouverture du panel dédié aux solutions, viables et durables, devant être trouvées face à la crise énergétique mondiale, le Directeur Général de l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE) a répondu aux questions du rédacteur en chef du Jerusalem Strategic Tribune, Eran Lerman.

A travers ses réponses, Saïd Mouline a commencé par rappeler que la ville de Marrakech avait abrité la COP21, un évènement planétaire durant lequel le Maroc avait fait entendre la voix de l’Afrique. J’étais responsable de la Commission, inédite au sein de la COP, de partenariat public-privé. Nous partions de la ferme conviction que les solutions, les innovations, le financement peuvent provenir du secteur privé en partenariat avec le secteur public», a-t-il souligné. Pour bien montrer que cet engagement ne date pas d’aujourd’hui, Mouline a rappelé que le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) a été créé au Maroc en 1982, du temps de Feu Hassan II, juste après le choc pétrolier, avant d’évoluer, au fil des années, jusqu’à devenir l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE). Mouline a souligné qu’en 2009 déjà, le Roi Mohammed VI avait érigé en priorité nationale les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. La transition énergétique a été alors amorcée, poursuit le Directeur Général de l’AMEE, en montrant la détermination du Royaume, à travers les projets colossaux déjà lancés en matières de production de l’électricité propre et à travers des projets ciblés tel celui le pompage solaire d’eau de l’irrigation, à continuer sur sa lancée en ouvrant des autoroutes d’opportunités aux investisseurs locaux et étrangers.