La fondation OCP soutient la durabilité au Sénégal
La fondation OCP s’engage en faveur du parc national du Niokolo Koba au Sénégal.

La fondation OCP appuie un projet de développement durable au Sénégal, en vue de réduire la pression sur le parc national du Niokolo Koba et ses ressources.



La fondation OCP s’engage auprès du ministère de l’environnement, du développement durable et de la transition écologique du Sénégal, en faveur du parc national du Niokolo Koba.

Situé dans le Sud-Est du pays, à 650 km de Dakar dans la région de Tambacounda, le dit parc considéré comme un réservoir de la biodiversité faunique et floristique, est confronté à de fortes contraintes aux effets dévastateurs sur ses ressources naturelles et notamment sur l’eau, justifiant ainsi son intégration depuis 2007 dans la liste rouge des sites en péril de l’UNESCO.

Lancée en 2021, le projet d’une durée de 3 ans a pour ambition d’appuyer la direction des parcs nationaux (DPN) sur 3 volets complémentaires : le contrôle de la qualité des eaux du parc à travers l’octroi de matériels et le renforcement de capacités des cadres et agents, l’autonomisation des populations riveraines via la création d’activités génératrices de revenus pour les femmes et la sensibilisation des communautés locales quant à la préservation de l’environnement.

Dans le cadre du premier volet, la fondation OCP s’est appuyée sur l’expertise de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) au Maroc, pour dispenser un cycle de formation sur le contrôle de la qualité de l’eau. Un programme de renforcement des capacités des cadres et agents du ministère a été élaboré et, à ce jour, 24 cadres et agents ont déjà bénéficié de formations dans ce domaine.

En outre, la fondation OCP a mis à la disposition de la DPN un dispositif d’analyses de la qualité de l’eau composé d’un laboratoire mobile, de 2 pickups et 6 motos, et équipé de kits d’analyses pour la surveillance de la qualité des eaux souterraines et de surface. En termes d’autonomisation des populations locales, le partenariat a permis la mise en œuvre d’un projet agro-écologique basé sur une gestion efficiente des ressources naturelles et permettant aux communautés riveraines d’accéder à de nouvelles sources de revenu, réduisant progressivement la pression sur les ressources du parc. En effet, en utilisant l’énergie propre pour le pompage et l’utilisation raisonnée de l’eau, les coopératives de femmes bénéficiaires du projet sont en mesure d’augmenter durablement les rendements agricoles et d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de leurs foyers. Une mission de diagnostic communautaire a, dans ce cadre, été organisée en partenariat avec le Cooplab de l’UM6P en février 2022 pour évaluer le besoin des communautés en termes d’accompagnement à la création de revenus. Ainsi, 50 femmes ont pu bénéficier d’un programme de renforcement de capacités.

Parallèlement, les partenaires se mobiliseront prochainement pour appuyer une « Caravane des Ambassadeurs » qui sillonnera les 17 communes riveraines du parc pour la sensibilisation des populations locales quant aux problématiques liées à l’environnement.

D'autres initiatives lancées

Ce projet autour du parc national du Niokolo Koba a été le premier d’une série d’initiatives lancées par la fondation OCP et le ministère de l’environnement, du développement durable et de la transition écologique du Sénégal en faveur de la préservation du patrimoine naturel et d’un développement communautaire dans le pays.

Depuis 2022, deux autres initiatives sont également déployées au Sénégal : un projet visant à appuyer l’aire marine protégée de Joal Fadiouth, en collaboration avec la direction des aires marines communautaires protégées (DAMCP) qui permettra de contribuer à la promotion d’un développement économique et social inclusif des communautés locales et à l’amélioration de la conservation de la biodiversité marine et côtière dans et autour de l’aire marine ; et un projet de coopération avec l’agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte « ASERGMV » pour la lutte contre l’avancée du désert, une gestion durable des ressources naturelles et à la mise en valeur des zones saharosahéliennes.