US Congress. McCarthy président de la chambre des représentants et c’est grâce à Trump.
Le nouveau speaker de la Chambre, Kevin McCarthy

Le républicain Kevin McCarthy a été élu président de la Chambre des représentants des États-Unis après 15 votes. Le Président établit l'ordre du jour de la Chambre et supervise les travaux législatifs. Il est le troisième personnage politique des USA après le président et le vice-président.

Après 15 tours de scrutin Kevin McCarthy a pu, enfin, remporter le poste, bien que son parti ait la majorité à la chambre.

Il a fallu une campagne de pression intense pour rallier les derniers Républicains récalcitrants dont des membres du House Freedom Caucus, qui soutiennent que K. McCarthy n'est pas assez conservateur pour les diriger alors qu'ils tentent de s'opposer au programme du président démocrate Joe Biden.

S'exprimant après sa confirmation, K. McCarthy a écrit sur Twitter : "J'espère qu'une chose est claire après cette semaine : je n'abandonnerai jamais. Et je n'abandonnerai jamais pour vous, le peuple américain."

Kevin McCarthy n’a pas manqué d’affirmer aux journalistes que l'ancien président Donald Trump l'avait aidé à obtenir les votes finaux : "Je ne pense pas que quiconque doive douter de son influence". "Il était avec moi depuis le début... il m'appelait et il appelait les autres", a-t-il dit.

Le président américain Joe Biden a félicité K. McCarthy pour sa victoire et a déclaré qu'il se réjouissait de coopérer avec le Parti républicain.

"Le peuple américain attend de ses dirigeants qu'ils gouvernent d'une manière qui place ses besoins au-dessus de tout, et c'est ce que nous devons faire maintenant", a-t-il déclaré.

Les Républicains quant à eux se sont déjà engagés à ouvrir des enquêtes sur les relations commerciales et l'administration de la famille du président Joe Biden.

Kevin McCarthy a offert diverses concessions aux rebelles, notamment un siège au sein de l'influent comité des lois qui fixe les conditions du débat sur la législation à la chambre.

Il a également accepté d'abaisser le seuil pour déclencher un vote pour renverser le président, ce qui pourrait entraîner la possibilité que la coalition républicaine puisse facilement se fracturer à nouveau même après sa victoire.