Le footballeur brésilien et ancien joueur du FC Barcelone a été arrêté hier suite à la plainte d’une jeune femme qui l’a accusé d’agression sexuelles. Les faits se seraient déroulés dans une boîte de nuit de Barcelone. On va voir comment le Parlement européen a une conception du viol différente selon l’origine de la victime.
Selon la présumée victime, Alves aurait mis sa main dans ses sous-vêtements et elle s’en était plainte auprès de ses amis qui ont alerté la police. Après s’être présenté lui-même aux autorités, Alves a été conduit dans une voiture de police pour être présenté devant un juge.
La Justice européenne dans toute sa splendeur. On ne rigole pas avec le viol. On sévit avant même que les faits soient établis. Il suffit que la victime porte plainte.
Alves est une star du stade, célèbre, riche et bien portant. Était-ce un complot contre le joueur? En Europe, quand une européenne est agressée, on donne d’abord priorité à ce qu’elle dit. L’agresseur, lui, on le met en détention en attendant le jugement.
Qui pourrait se plaindre de cette méthode dissuasive qui protège les femmes?
Le malheur c’est quand le viol se passe dans un pays comme le Maroc. Là, le Parlement européen, qui est censé représenter les citoyens de l’Europe, donne d’abord raison au violeur. Et la femme? C’est quoi ce machin? Une Marocaine? Elle ment sûrement, c’est un complot contre les journalistes. Parce que dans ce pays les journalistes dérangent. Mêle si personne ne connaît ces journalistes. Pour les Européens, la femme marocaine n’a qu’à éviter de se faire violer. Si ça lui arrive eh bien c’est certainement elle la coupable.
Comment définit-on le racisme déjà? Peu importe, pas besoin de définition.
Ainsi donc, l’Européen qui sévit au Parlement peut me dire, moi le Marocain, que cette femme ment et que le journaliste est victime d’un complot. Le Parlementaire me dit aussi, moi le Marocain, que la Justice de mon pays est vendue et que les juges sont à la solde de la police et corrompus. Bien que le Parlement européen n’ait pas la main innocente en matière de corruption, il se permet quand même de juger les autres. Et en accusant note justice, il accuse aussi notre Parlement, avec ses deux chambres. Là bien sûr c’est une autre affaire que nos élus doivent traiter dans les règles de l’art.
Évidemment, je vais me donner le droit de considérer ce qu’a fait le PE à notre égard aussi important qu’un pet de lapin qui ne m’empêchera pas de manger mon pet de nonne avec appétit.