Qui l’aurait cru? Le chef d’un parti algérien déclare publiquement qu’il a manoeuvré contre le Maroc. Personne ne l’a jamais fait auparavant, mais en Algérie, il faut être un anti-marocain convaincu pour accéder au pouvoir.
A peine croyable, le secrétaire général du Front de libération national algérien (Lafalane, comme on dit là-bas), Aboul-Fadl Baadji, déclare dans une émission télé qu’il a été envoyé au Maroc, lorsqu’il était encore étudiant pour inciter les Marocains à se révolter. Et le plus drôle c’est qu’il s’en vante.
Ce doux passage: « quand je dis, on m’a envoyé au Maroc, comprenne qui voudra ».
Mais sa grande fierté c’est d’abord son parti Lafalane qui est le plus grand critique envers « le Makhzen » et ensuite, c’est ce même parti qui a appelé le peuple marocain à se révolter.
Est-il conscient de ce qu'il venait de dire? On sait qu'en Algérie, pour accéder aux hautes fonctions ou gagner aux élections, il faut démontrer qu'on est un terrible anti-marocain.
Il pleut être fier, il vient d’enfoncer son pays.