Le Maghreb existe. Jamal Belmadi l’a démontré
Jamal Belmadi. Photo Icon sport

Qu’on le veuille ou non, le sentiment maghrébin existe. C’est vrai qu’en suivant les réseaux sociaux on a l’impression qu’il y a une sorte de guerre à mort entre les citoyens de cet espace nord-africain, mais dans les faits, c’est une autre histoire.

Ce que vient de faire le coach algérien Jamal Belmladi est la confirmation qu’il y a bien une passion maghrébine. Lors des prix des meilleurs joueurs mondiaux (The Best), organisés par la FIFA, Belmadi a voté pour les trois noms marocains nominés, il a voté pour le coach Hoalid Regragui, il a voté pour le goalkeeper Yacine Bounou et il a voté pour Achraf Hakimi.

Plusieurs autres ont voté pour eux, mais, lui, il les a mis à la première place.

C’est un professionnel qui a démontré que les campagnes anti-marocaines du pouvoir algérien n’ont pas de prises sur lui.

On est loin de l’attitude des fans algériens qui insultent les footballeurs marocains dans les stades. De l’avis même de plusieurs Algériens, ces fans n’ont rien à voir avec le public normal des stades. C’est une pratique voulue et mise en exécution par les dirigeants.

Qu’importe, avec Jamal Belmadi, l’impact est plus important et le rappel est efficace.

Imaginons la même chose dans d’autres domaines: Entreprises, écoles, universités, clubs sportifs, musées, galeries d’art, musique... Si on laisse les citoyens s’exprimer, on peut être sûr qu’ils seront nombreux, de tous les côtés, à vouloir s’investir dans des aventures communes et promouvoir des coopérations fructueuses pour tout le mondes.

En se fiant à son propre jugement, Jalmal Belmadi a démontré qu’il existe une identité maghrébine. Elle est cachée, certes, sous la poussière de la politique, mais il suffit d’une petite brise pour pour qu'elle se découvre.

Pour ceux qui n'ont jamais désespéré de l'unité maghrébine, c'est autant d'espoir. Le fait de constater que les campagnes de haine ne servent à rien est un grand bénéfice.