Le match perdu des tickets
Les réseaux sociaux constituent un marché florissant pour les spéculateurs

Des milliers de Marocains se posent des questions après avoir été dans l’incapacité, par deux fois, d’acheter en ligne le précieux billet Maroc-Brésil via la plateforme proposée à cet effet, malgré leur longue et patiente attente...

Demi-finaliste au mondial Qatar 2022 et candidat à l’organisation du Mondial 2030 avec l’Espagne et le Portugal, le Maroc n’a pas le droit à l’erreur. D’un côté, face aux Brésiliens, les Lions de l’Atlas sont appelés à continuer sur leur lancée. De l’autre, aucun couac organisationnel n’est permis.

Sur les deux plans, les Marocains ne se font aucun souci. La sélection de Hoalid Regragui est capable de nouveaux exploits et la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) est rôdée à la bonne organisation des grands évènements. Seul problème, et il est de taille : les tickets !

Un ticket de 300DH proposé sur Twitter à 5000 DH


Des milliers de Marocains se posent des questions après avoir été dans l’incapacité, par deux fois, d’acheter en ligne le précieux billet Maroc-Brésil via la plateforme proposée à cet effet, malgré leur longue et patiente attente. Certes, la demande dépasse et de très loin l'offre, mais la surabondance des tickets au «marché noir», à des prix explosifs, laisse supposer qu’il y aurait anguille sous roche. L’hypothèse qui vient à l’esprit, en premier, est celle de squatteurs avertis qui prendraient en otage le site marchand sur lequel s’appuie la FRMF pour s’offrir le maximum de billets en vue de les revendre au plus fort. Des faux tickets pourraient constituer une partie de cette offre.

Quoi qu’il en soit, la spéculation sur les tickets pose encore problème dans les stades au Maroc, même pour certains matchs du championnat national, et il faut que des solutions efficaces et définitives soient trouvées. L’e-ticket nominatif pourrait être salutaire, à condition qu’il y ait un contrôle rigoureux à l’entrée des stades. Sinon, ce match dans les matchs pourrait être encore une fois perdu.

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