Startups. L’écosystème peine à décoller 
Le secteur de la fintech accuse un net retard. Une stratégie d'accélération s'impose.

Bien que beaucoup d’efforts ont été entrepris durant les 10 dernières années, le secteur de la fintech accuse toujours un net retard par rapport à d’autres pays africains. Focus sur les réalisations et les freins à lever.



Les avis sont unanimes. Bien que le Royaume soit le pays le plus actif d’Afrique du Nord, ses performances sont bien en deçà de ce qui est réalisé ailleurs sur le continent dans le secteur de la fintech. Le constat a été fait à l’occasion du troisième "Eco Décodages", organisé par Horizon Press group, autour du thème : «Quelles perspectives pour le financement de l’innovation au Maroc ?».



Aujourd’hui, les experts estiment il faut mettre le turbo pour permettre à cet écosystème d’évoluer de manière optimale. Dounia Boumehdi préconise ainsi la mise en place de vraies réformes sur l’aspect réglementaire et fiscal. «La startup a le même régime fiscal que les autres entreprises ce qui n’est pas normal. Elle a besoin d’un régime particulier », fait savoir la même source avant d’insister sur la nécessité de synergie entre les différents intervenants de la chaine.

Pour sa part, le DG de Tamwilcom recommande l’adoption d’un statut particulier pour les startups. «Il faut aussi œuvrer pour avoir un environnement favorable pour tout l’écosystème des startups », ajoute-t-il. En gros, il pense que la solution réside dans la mise en place d’une vraie feuille de route pour faire sauter les verrous et le développement du secteur sur de bonnes bases permettant le rayonnement des startups tant au niveau national que continental.