Energies Renouvelables. Des perspectives pour la Région Casablanca-Settat 
La région Casablanca-Settat veut abriter un écosystème industriel autour des énergies propres.

Bank Of Africa a mené une étude en partenariat avec le CRI de Casablanca-Settat autour de l’industrie des énergies renouvelables. L’Objectif est de définir les atouts et les potentialités de la région afin abriter un écosystème industriel plus soutenable autour des énergies propres. Principaux résultats. 

« La région Casablanca-Settat, dispose de suffisamment d’atouts pour se positionner sur les opportunités de croissance significatives tant dans le photovoltaïque et ses applicatifs, que dans l’éolien ». C’est le résultat d’une étude menée conjointement entre Bank Of Africa et le CRI de Casablanca-Settat afin de définir les potentialités de la région en terme des énergies renouvelables. La volonté est de doter la région d’un écosystème industriel plus soutenable autour des énergies propres.

Basée sur l’analyse des données et informations récoltées lors des entretiens et rencontres avec les opérateurs et institutionnels du secteur des EnR (ministère de la transition énergétique et du développement durable, ministère de l’industrie et du commerce, MASEN, AMEE, IRESEN, Cluster EnR, Fenelec et Amisole), ainsi que des acteurs privés et des experts, l’étude rend en effet compte de l’état actuel des filières y afférentes au Maroc et met en avant les atouts de la région de Casablanca-Settat pour accueillir ces industries.

Recommandations phares

L’étude propose une série de recommandations, suggérant notamment l’opportunité d’activer la mise en place d’un contrat-programme offrant plus de visibilité aux professionnels, d’accélérer la mise en exécution des lois récemment adoptées et du dispositif incitatif à travers la charte d’investissement, de se positionner sur les composants de la chaîne de valeur non disponibles en fabrication locale et/ou dont la faisabilité technique est abordable. Il en est de même pour les possibilités offertes par le développement de la mobilité électrique. Finalement, l'adoption d'une fiscalité incitative dédiée, la promotion du « Made in Morocco » et le renforcement des capacités des intervenants nationaux en termes de formation et de références locales pour conquérir de nouveaux marchés à l’étranger, surtout en Afrique.