Khalid Cheddadi : « La CIMR confirme la pérennité de son régime "
En dépit d’un contexte difficile et ses répercussions sur le marché boursier, la CIMR a pu enregistrer de bonnes performances en 2022. Le régime confirme toutefois, sa pérennité Explications du PDG de la caisse, Khalid Cheddadi.
« L'année 2022 a été une bonne année pour la CIMR avec une bonne progression des contributions qui ont augmenté de 13% à 10,5 milliards de dirhams », explique à l’Observateur du Maroc et d’Afrique, le président-directeur général de la CIMR. Khalid Cheddadi, insiste par la même occasion sur la pérennité du régime notant que cela est prouvé par les résultats du bilan actuariel 2022 certifiés par des experts internationaux indépendants. «La situation du régime ne nécessite aucune réforme », ajoute le patron de la caisse qui a ainsi enregistré un solde des provisions techniques de 77,07 milliards de dirhams, en progression de 5,6% sur un an. Les résultats annuels présentés lors d’un point de presse, montrent aussi que l’excédent d’exploitation de l’exercice, affecté à la réserve de prévoyance, s’élève à 4,04 milliards de dirhams.
Sur la retraite complémentaire, Cheddadi note que le régime continue à connaitre beaucoup de succès auprès des entreprises. En chiffres, l’année 2022, a été marquée par 510 nouveaux adhérents au profit de 6.499 affiliés représentant des contributions s’élevant à 130 millions de DH. «En 2022, le total des personnes ayant bénéficié d’une prestation de la part de la CIMR a atteint un effectif de 197.970 », précise Khalid Cheddadi.
De son côté, le nombre des adhérents au produit «AL Moustakbal Individuel» a augmenté de 40% en une année. «Depuis le lancement du régime en 2017, le total des adhérents a atteint plus de 20.000 adhérents aujourd’hui, dont la plupart sont salariés du secteur privé. Les discussions sont actuellement en cours avec des partenaires bancaires pour intégrer ce produit dans leur package », assure le PDG de la CIMR.
Au terme de l’exercice écoulé, le total des personnes ayant bénéficié d’une prestation de la part de la CIMR a atteint un effectif de 197.970 soit plus de 6 MMDH.
Sur le plan financier, Cheddadi note que « le marché financier a été difficile en 2022 avec une baisse de la bourse de 19%, et une augmentation des taux directeurs qui ont impacté les taux obligataires ». Ainsi, les produits nets du patrimoine ressortent à 1,06 milliards de DH, en baisse de 68,8% par rapport à 2021.
Côté perspectives, Cheddadi prévoit une bonne année 2023. «Les perspectives sont bonnes. Et je pense que le régime continuera à recruter de nouveaux adhérents aussi bien dans le segment « entreprise » que celui de la retraite Individuelle ». Il ajoute également que l’année en cours connaitra un redressement du marché financier ce qui aura un impact positif sur les résultats. Concernant les projets de développement prévus, il met l’accent sur la refonte du système d'information, l’accélération du processus de la digitalisation avec une amélioration du parcours client et une simplification des process et surtout une augmentation de la sécurité des transactions.
Interrogé sur la réforme des retraites, Cheddadi déclare au micro de l’Observateur du Maroc et d’Afrique qu’aujourd’hui, le scénario en cours de discussion prévoit d’organiser le système de retraite en deux pôles où il y a aurait un régime de base, qui sera gérée par la CNSS et un régime complémentaire obligatoire qui serait confié à des sociétés mutuelles de retraite dont fait partie la CIMR. «Si cela se réalise, la CIMR pourrait jouer un rôle très important et va donc devenir un des acteurs majeurs dans le régime complémentaire obligatoire du privé », conclut Cheddadi.
Sur la retraite complémentaire, Cheddadi note que le régime continue à connaitre beaucoup de succès auprès des entreprises. En chiffres, l’année 2022, a été marquée par 510 nouveaux adhérents au profit de 6.499 affiliés représentant des contributions s’élevant à 130 millions de DH. «En 2022, le total des personnes ayant bénéficié d’une prestation de la part de la CIMR a atteint un effectif de 197.970 », précise Khalid Cheddadi.
De son côté, le nombre des adhérents au produit «AL Moustakbal Individuel» a augmenté de 40% en une année. «Depuis le lancement du régime en 2017, le total des adhérents a atteint plus de 20.000 adhérents aujourd’hui, dont la plupart sont salariés du secteur privé. Les discussions sont actuellement en cours avec des partenaires bancaires pour intégrer ce produit dans leur package », assure le PDG de la CIMR.
Au terme de l’exercice écoulé, le total des personnes ayant bénéficié d’une prestation de la part de la CIMR a atteint un effectif de 197.970 soit plus de 6 MMDH.
Sur le plan financier, Cheddadi note que « le marché financier a été difficile en 2022 avec une baisse de la bourse de 19%, et une augmentation des taux directeurs qui ont impacté les taux obligataires ». Ainsi, les produits nets du patrimoine ressortent à 1,06 milliards de DH, en baisse de 68,8% par rapport à 2021.
Côté perspectives, Cheddadi prévoit une bonne année 2023. «Les perspectives sont bonnes. Et je pense que le régime continuera à recruter de nouveaux adhérents aussi bien dans le segment « entreprise » que celui de la retraite Individuelle ». Il ajoute également que l’année en cours connaitra un redressement du marché financier ce qui aura un impact positif sur les résultats. Concernant les projets de développement prévus, il met l’accent sur la refonte du système d'information, l’accélération du processus de la digitalisation avec une amélioration du parcours client et une simplification des process et surtout une augmentation de la sécurité des transactions.
Interrogé sur la réforme des retraites, Cheddadi déclare au micro de l’Observateur du Maroc et d’Afrique qu’aujourd’hui, le scénario en cours de discussion prévoit d’organiser le système de retraite en deux pôles où il y a aurait un régime de base, qui sera gérée par la CNSS et un régime complémentaire obligatoire qui serait confié à des sociétés mutuelles de retraite dont fait partie la CIMR. «Si cela se réalise, la CIMR pourrait jouer un rôle très important et va donc devenir un des acteurs majeurs dans le régime complémentaire obligatoire du privé », conclut Cheddadi.