Sénatoriales françaises. Douloureuse chute des Macronistes

Les résultats des élections sénatoriales ont confirmé dimanche la stabilité de la Chambre haute, dominée par la droite, et les difficultés des macronistes, dans un scrutin marqué par le retour du Rassemblement national au Palais du Luxembourg, avec trois élus.

Le chef du groupe LR Bruno Retailleau a fustigé un "nouvel échec du président de la République" au Sénat, en raison de la "déconnexion du macronisme avec le terrain".

"Ce renouvellement sénatorial conforte la majorité sénatoriale de la droite et du centre", s'est réjoui Gérard Larcher (LR), réélu à 74 ans pour un sixième mandat dans les Yvelines, avant une reconduction plus que probable à son poste de président du Sénat le 2 octobre.

"Le Sénat continuera à être ce contre-pouvoir indispensable à la démocratie", a-t-il ajouté.

Les Républicains constatent tout de même une petite érosion et devraient constituer un groupe d'environ 140 sénateurs, contre 145 auparavant, selon leurs dernières estimations dimanche soir. Le rééquilibrage est favorable au groupe allié de l'Union centriste d'Hervé Marseille, réélu dans les Hauts-de-Seine, qui espère "enrichir" ses troupes et "atteindre la soixantaine de membres".

A huit mois du prochain grand rendez-vous électoral des européennes, 170 des 348 sièges de sénateurs étaient à pourvoir pour six ans au scrutin indirect dans une quarantaine de départements.

Avec AFP

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