Transition verte. Les réformes incontournables
Pas de transition verte sans réformes de première génération.

Les pays en développement doivent d'abord effectuer des réformes de première génération pour réussir leur transition vers une économie verte et numérique. Le Maroc est cité comme exemple de succès lors d'une conférence lors des assemblées BM-FMI, où le ministre Nizar Baraka a participé.

Le Maroc a réussi à accéder à la facilité pour la résilience et la durabilité du Fonds monétaire international (FMI), obtenant ainsi un prêt de 1,3 milliard de dollars. Le ministre de l'Équipement et de l'Eau, Nizar Baraka, a souligné lors d'une conférence-débat axée sur la croissance et les transformations dans les marchés émergents et les économies en développement, l'importance de ce financement, en raison des multiples risques liés au changement climatique auxquels le pays est confronté. Le ministre a mis l’accent sur la raréfaction des ressources en eau qui sont devenus perceptibles au Maroc, ce qui constitue un défi majeur ajoutant aussi celui de la consolidation d’une croissance économique durable qui prend en compte les enjeux environnementaux.

De son côté, Antoinette M. Sayeh, directrice générale adjointe du FMI a admis que les réformes de première génération sont essentielles pour enclencher une croissance solide. Elle a souligné aussi que ces réformes sont préalables à la transition verte et numérique, car elles créent l'infrastructure nécessaire pour soutenir ces transitions. D’après elle, ces réformes revêtent une importance égale dans la réalisation de la transition numérique dans les pays émergents. « Pour amorcer une réelle transformation digitale, il est impératif de prioriser les investissements dans l'infrastructure de production et de distribution d'électricité. Sans cette base, l'infrastructure informatique nécessaire pour soutenir la transition numérique ne peut pas fonctionner », a-t-elle insisté.