Hamas. Le G7 tire les oreilles à l'Iran
Le "guide suprême" de l'Iran et le "chef " du Hamas. L'Iran utilise ses proxies pour ses propres intérêts politiques.

Le G7 a appelé l'Iran à cesser de soutenir le Hamas et de prendre des mesures qui "déstabilisent" le Moyen-Orient. Téhéran n'a pas apprécié et répond avec des arguments pour le moins contestables.

Les chefs de la diplomatie du G7, réunis à Tokyo, ont exhorté l'Iran mercredi à ne pas soutenir le Hamas et le Hezbollah libanais, et à ne rien faire qui puisse "déstabiliser le Moyen-Orient".

Le lendemain, le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, a "condamné fermement" cette déclaration.

Selon lui, l'Iran avait déployé "des efforts ininterrompus pour mettre fin aux attaques militaires du régime sioniste agresseur contre les citoyens sans défense" du territoire palestinien de la bande de Gaza, que contrôle le Hamas. 

Le groupe des sept pays les plus industrialisés (Etats-Unis, Japon, France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie et Canada) a aussi plaidé pour la mise en place de "pauses et couloirs humanitaires" à Gaza pour protéger les civils.

Au moins 1.400 personnes sont mortes en Israël depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque menée par le Hamas le 7 octobre, en majorité des civils tués le même jour, selon les autorités israéliennes. Selon les autorités israéliennes, 239 personnes enlevées lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre sont retenues à Gaza.

"L'Iran considère qu'il est de son devoir de soutenir" "l'axe de la résistance", qui comprend des groupes armés comme le Hamas ou le Hezbollah, a déclaré le 29 octobre le président iranien, Ebrahim Raïssi.

Dès le premier jour de la guerre, l'Iran a pris fait et cause pour le Hamas, qu'il soutient depuis des années contre Israël, l'ennemi juré de la République islamique.

Avec AFP

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