« La boulangerie et la pâtisserie au Maroc connaissent actuellement un défi de taille avec une hausse substantielle des coûts de production, mettant à l'épreuve la résilience des acteurs du secteur », souligne le président de la Fédération marocaine des propriétaires de boulangeries et de pâtisseries, Houcine Azaz. Il précise que cette augmentation des coûts touche particulièrement la pâtisserie, avec une hausse vertigineuse des prix des intrants non subventionnés tels que le chocolat, le beurre, les œufs et l'énergie. Il insiste par ailleurs sur le fait que malgré ces défis, le secteur maintient une qualité irréprochable des produits, respectant scrupuleusement les normes réglementaires en vigueur. D’ailleurs, il annonce la mise en place d'un institut de formation dans le cadre du MCA d’un investissement de 40 MDH qui vise à valoriser le secteur.

En cette période de fin d’année, la demande soutenue de gâteaux spécialement préparés pour la célébration du nouvel an stimule les ventes, représentant ainsi plus du tiers du chiffre d'affaires annuel des professionnels du secteur. Concernant les prix, Houcine Azaz assure que la hausse importante du tarif des matières premières n’a pas été répercutée sur les tarifs. Les prix, selon lui, restent raisonnables cette année, affichant même une baisse de 20% par rapport à la même période de l’année dernière.