La Cour internationale de justice a statué vendredi dans la plainte déposée par l’Afrique du Sud contre Israël. Le plaignant n’a pas eu ce qu’il cherchait.
La Cour n’a pas décidé si Israël commet un génocide et n’a pas ordonné de cessez-le-feu. Elle s’est limitée à des déclarations sur la situation à Gaza et quelques mesures à prendre par Israël.
Malgré le verdict qui déboute l’Afrique du Sud, sa ministre des Affaires étrangères Naledi Pandor a essayé d’atténuer sa déception. Selon elle, ces mesures équivalaient à un appel à un cessez-le-feu. "Comment fournir une aide humanitaire sans cessez-le-feu ? Comment fournir de l'eau, un accès à l'énergie ? Comment garantir que les blessés bénéficient de soins de santé, etc. ?", s'est-elle interrogée. "Sans un cessez-le-feu, rien de tout cela ne peut être fait", a-t-elle expliqué devant le palais de la paix à La Haye. L'Afrique du Sud avait lancé la procédure en estimant qu'Israël viole la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948, établie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et de l'Holocauste.
La Cour a mentionné dans son verdict l’attaque du Hamas du 7 octobre, qui a entraîné la mort de plus de 1.140 personnes, majoritairement des civiles.
Avec AFP