France. Le gouvernement se présente par le siège
Après le vote, l'incertitude

Les Français ont voté sans donner à aucune partie la majorité qui lui permettrait de gouverner en paix et appliquer son programme tel que promis lors de la campagne. Au sein du Nouveau front Populaire, on revendique la primature mais ce n’est pas aussi simple.

Les formations qui composent le Nouveau Front populaire ont revendiqué lundi le poste de Premier ministre après les élections législatives qui les ont placés en tête mais loin de la majorité absolue, promettant un nom "dans la semaine ». 

C’est tout le problème de ce front qui doit gérer ses conflits internes pour se mettre d’accord sur un candidat à la primature. Si Jean-Luc Mélenchon revendique la place, c’est parce que sa formation La France Insoumise est première du groupe.

Et en toute logique, le président Emmanuel Macron devrait l’appeler à former un gouvernement, quitte pour lui à distribuer les postes selon les forces des uns et des autres au sien de l’alliance. Néanmoins, tout le monde n’est pas de cet avis.

Le socialiste Olivier Faure, le communiste Fabien Roussel, l'ex-président socialiste François Hollande et l'écologiste Yannick Jadot sont catégoriques, il n’est pas question que Jean-Luc Mélenchon soit nommé Premier ministre.

"Il faut aussi se poser la question de savoir comment est-ce qu'on gouverne, comment est-ce qu'on peut être en capacité d'apaiser ce pays et faire en sorte de réparer les fractures qui le divisent profondément. Donc il y a des profils qui s'imposent plus que d'autres", a déclaré le patron du PS, qui n'a pas donne de noms.

Avec AFP