1999-2024. La libération du rêve
Le Roi Mohammed VI

Quelqu’un qui aurait visité le Maroc en 1999 et qui y serait retourné aujourd’hui, serait dérouté. Est-ce bien le pays d’il y a 25 ans? Question compréhensible et d’ailleurs tout à fait légitime. Le Royaume s’est complètement transformé, il a grandi, mûri et embelli. Et pas seulement physiquement. Les mentalités ont aussi changé, les Marocains sont plus vifs, plus entreprenants, plus conquérants. L’exploit de la Coupe du Monde 2022 en était l’illustration parfaite. Que s’est-il donc passé ?

1999 est le début du règne de S.M Le Roi Mohammed VI. Une nouvelle ère a commencé dans la continuité logique des règnes précédents. Feu Mohammed V a donné au pays son indépendance; Feu Hassan II a établi les fondations d’un État moderne et parachevé l’intégrité territoriale. Avec l’avènement de S.M Le Roi Mohammed VI, le Maroc allait entrer dans une nouvelle phase consacrée au développement économique et social relevant des défis aussi compliqués les uns que les autres. 

Mais au-delà de tout cela, le règne de S.M Mohammed VI a libéré les énergies et a permis ce qui peut être le principal moteur de la société entière : le rêve. Rêver à un avenir encore meilleur. Bien sûr, puisque le Maroc de 2024 dépasse les rêves les plus fous des Marocains avant 1999. Qui aurait pu prévoir le développement extraordinaire dans les industries aéronautique, automobile, et électronique en 1999? Qui aurait pu prévoir les succès des produits agricoles marocains sur les marchés mondiaux? Qui aurait pu prévoir l’équipe marocaine de football en quatrième place au mondial 2022?

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Grand bénéfice de cette période, si les rêves du passé se sont concrétisés, ceux du futur peuvent l’être aussi. Les Marocains peuvent aujourd’hui voir ce que leur pays sera dans 10, 20, 30 ans ou même plus. Ils savent que rien n’est impossible, qu’il n’y a pas de fatalité pour les nations qui ont une grande volonté. Rien de tout cela n’aurait pu être possible, s’il n’y avait ce rêve partagé par tous les citoyens.

Les Marocains y avaient certes toujours rêvé, mais la nouveauté c’est que le rêve devient possible quand, sur le terrain, on met les moyens. L’esprit qui a été à la base du développement du football est le même qui a présidé aux percées industrielle, agricole et culturelle du pays. On rêve mieux en se retroussant les manches. 

Nous avons vu que même des forces rétrogrades, qui étaient opposées à des projets modernes, ont dû battre en retraite lorsqu’elles ont vu les succès de ces projets.

On critique ton rêve? Eh bien rêve encore! C’est la leçon de ce quart de siècle de course effrénée vers un avenir prospère. 

Bien sûr qu’il reste encore des choses à accomplir, mais les Marocains le savent désormais, ils n’ont aucun frein, aucune limite, aucune barrière.